L’Inserm publie une nouvelle expertise collective sur ce trouble (appelé aussi dyspraxie) fréquent (5 % des enfants) fondée sur l’étude de plus de 1 400 articles scientifiques. Son intensité et ses manifestations sont très hétérogènes, s’y associent d’autres troubles neurodéveloppementaux (du langage, de l’attention et des apprentissages) ainsi qu’un risque élevé d’apparition de troubles anxieux, émotionnels ou comportementaux. Le repérage des signes d’appel est un enjeu majeur pour la mise en place rapide d’un suivi et d’une prise en charge personnalisée en fonction de l’âge, de la sévérité, des comorbidités ou encore des compétences verbales. Les recommandations peuvent être résumées en 3 points : d’abord garantir à tous l’accès à un diagnostic, et ce dans les meilleurs délais après le repérage des premiers signes (par un médecin formé, un psychomotricien, un ergothérapeute disposant de critères standardisés). Le deuxième point concerne les interventions post-diagnostic sachant qu’il n’y pas de traitement unique. La 3
préoccupation est de permettre à chaque enfant de mener à bien sa scolarité (une des difficultés centrales étant l’écriture manuscrite). Cela nécessite notamment la mise en place par les enseignants et l’institution scolaire des aménagements nécessaires à l’enfant lors des examens, en application de la loi de 2005 sur le handicap.