Selon un travail français, manger bio réduit le risque de certains cancers. Pour l’Académie nationale de médecine, à ce jour, le lien de causalité entre les deux ne peut être affirmé. Prudence donc dans l’interprétation des résultats. En effet, les 2 groupes évalués diffèrent non seulement par leurs comportements alimentaires mais aussi par d’autres facteurs : sexe, âge de la première grossesse (déterminant pour le risque de cancer du sein), consommation de fruits et légumes, niveau socio-économique, activité physique... tous pouvant expliquer une différence. De plus, l’étude ne donne aucune précision sur la quantité ou la durée de l’alimentation bio. Enfin, la survenue de cancers n’était appréciée que sur 4,5 ans, délai très court pour évaluer un éventuel effet cancérigène. CD