Selon l’Académie de médecine, l’intelligence artificielle (IA) aura un impact important sur de nombreuses spécialités médicales qui doivent dès maintenant s’adapter : imagerie, radiologie, anatomopathologie, ophtalmologie, dermatologie, mais également chirurgie, cardiologie, psychiatrie et médecine générale... En cancérologie, l’état doit aider au développement de plateformes et tumorothèques permettant de croiser de grandes quantités de données. Former les futurs médecins à l’usage des nouvelles technologies est indispensable. Ces programmes requièrent le recrutement d’experts de l’IA aux côtés des enseignants en médecine. Un double cursus de formation est également un des enjeux. L’académie pointe l’impact de l’lA sur l’emploi : création de nouveaux métiers, adaptation de certains, voire disparition… Ceux comportant un contact direct avec les malades sont à préserver. Les patients seront informés de l’usage de technologies numériques. La responsabilité de l’acte restera au médecin. CD