Olivier Véran lance les travaux préparatoires à l’élaboration du prochain Plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie et sa déclinaison à l’échelle des territoires. Le précédent plan dédié a certes permis d’en structurer, graduer et densifier l’offre, mais son accès souffre encore d’une mise en œuvre géographique trop contrastée, comme mentionné par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Sur la base de ces observations, des premiers enseignements de la pandémie de Covid-19 et des réflexions menées par l’ensemble des acteurs concernés, 3 directions vont être prises. Renforcer premièrement la diffusion, parmi les professionnels et intervenants de la culture palliative : chacun doit ici connaître ses droits et s’impliquer dans leur application en respectant notamment les impératifs de collégialité et de concertation. Second axe, garantir un haut niveau d’expertise en s’appuyant toujours plus sur la formation, afin que chacun puisse être pris en charge précocement, sur tous les territoires, par des professionnels, médecins et paramédicaux, appuyés si besoin par des équipes expertes. Il convient enfin de faire de la proximité une réalité pour permettre des soins sur le lieu de vie du patient, selon ses souhaits, dans le cadre d’un exercice gradué et coordonné. Christian Deleuze