C es dernières années, les radiologues se sont équipés d’appareils de mammographie par tomosynthèse (dite mammo 3D car elle permet de reconstruire des clichés numériques en 3D), notamment pour détecter des cancers du sein, sans que la pertinence d’intégrer cette technologie au dépistage organisé n’ait été évaluée. Dans ce contexte, l’
(INCa) a saisi la HAS pour qu’elle évalue les risques potentiels de cette imagerie et son intérêt chez les femmes à risque modéré. Parmi les marqueurs de performance de ce dépistage, le taux de détection des cancers (in situ et invasifs) serait amélioré. Cette technologie soulève cependant plusieurs interrogations, en particulier : y a-t-il un bénéfice à l’introduire de façon systématique ? ; la dose d’exposition aux rayons X est-elle sans risque ? ; y a-t-il homogénéité de performance d’une machine à une autre ? ; quelles sont les conditions de mise en œuvre de la double lecture ?… Ces questions seront examinées dans le volet 2 de l’évaluation qui devrait être publiée en fin d’année 2020.