En France, en 2016, près de 300 000 mineurs étaient concernés par une mesure de protection qui se traduit dans environ la moitié des cas par un placement en dehors de leur famille. L’Anesm a lancé une enquête sur la bientraitance dans les structures accueillant ces enfants. Dans 9 cas sur 10, un projet personnalisé est construit mais sa transmission entre les différents acteurs de l’accompagnement est encore insuffisante. L’impact de la séparation est un risque à prendre en compte, un enfant sur deux n’ayant pas vus ses proches au cours des 3 derniers mois. Prévention et prise en charge de la souffrance psychique sont à renforcer, seul un quart des établissements est dans les clous. Autre sujet de préoccupation, la scolarité des enfants accueillis : elle doit être renforcée, d’autant que 4 enfants sur 10 ont des troubles de la compréhension. L’aide aux devoirs, notamment sur le temps libre de l’enfant, doit être plus systématique.