Médicaments, dispositifs médicaux, masques, tests de dépistage rapide n’échappent pas à la contrefaçon. Bien au contraire. Le comité MEDICRIME alerte sur le risque accru, en cette période, que représentent ces produits qui peuvent se révéler inefficaces, voire dangereux. Il formule aussi un certain nombre de recommandations : les plateformes en ligne proposant des produits médicaux au système de santé publique ou aux particuliers doivent être strictement contrôlées ; du personnel doit être affecté à des points névralgiques pour détecter et faire cesser les trafics avérés; des mesures doivent être prises pour empêcher que les produits médicaux essentiels soient détournés sans autorisation des systèmes de santé des États ou encore empêcher que des produits falsifiés pénètrent l’approvisionnement légitime dont doivent disposer les bénéficiaires. La coopération nationale et internationale, enfin, doit s’intensifier pour réunir les éléments prouvant le caractère criminel des infractions qui auront été commises pendant cette pandémie. Les droits des victimes, notamment celui d’être informé des effets délétères des produits falsifiés, doivent être garantis. CD

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