Chaque hiver en France, la bronchiolite aiguë du nourrisson touche 30 % des enfants de moins de 2 ans. Pour la grande majorité, le recours à une hospitalisation n’est pas nécessaire. Selon la HAS et le Conseil national professionnel de pédiatrie, le lavage de nez est LE geste principal : indolore, son objectif est d’optimiser la respiration et de soulager. En second lieu, le MG doit s’assurer de la mise en place des mesures éducatives et de surveillance (notamment les 2 premiers jours) destinées aux parents, si besoin par les professionnels de premier recours et les réseaux bronchiolite. Une fiche spécifique a été élaborée, elle a vocation à être remise pendant la consultation ou à la sortie d’hospitalisation.
En pratique, elle explicite les signes qui imposent une consultation médicale : modification du comportement, respiration plus rapide, creusement du thorax, nourrisson qui boit moins depuis plusieurs repas ; et ceux qui impliquent un appel au 15 d’emblée : cyanose autour de la bouche, malaises, pauses respiratoires, nourrisson qui dort tout le temps. Enfin, les traitements médicamenteux ou kinésithérapiques ne sont pas ou plus recommandés. CD