Le ministre de la Santé vient de demander à l’Assurance maladie d’ouvrir des négociations avec les médecins libéraux afin de mettre en place le service d’accès aux soins (SAS). Objectif : apporter à la population une réponse à ses demandes de soins non programmées en journée. Les syndicats de médecins libéraux attirent l’attention des ARS sur plusieurs points : le SAS a pour vocation de s’articuler avec la permanence des soins ambulatoires (PDSA) qui fonctionne en soirée et le week-end et qui doit être pérenne. Il s’appuiera sur une plateforme de régulation des appels, pilotée par les médecins libéraux, associant opérateurs de soins non programmés et médecins généralistes d’astreinte, exerçant hors Centre 15. Sa gouvernance devra être paritaire pour les outils communs aux Samu-Centres 15 et aux associations de médecins libéraux : front office et système d’information. Celle de l’organisation dédiée aux soins non programmés (back office) relève exclusivement des professionnels de ville, à l’instar de la gouvernance de la régulation des urgences médicales qui relève des Samu.