Où en est-on 3 ans après la mise en œuvre du plan sur l’organisation du parcours de soin, mais aussi la recherche sur ces maladies ? Conformément à la gradation classique des soins, ces parcours sont organisés en 3 niveaux : celui de proximité avec la médecine ambulatoire ; le recours régional avec les centres de compétence hospitaliers proposant un accueil en hôpital de jour et des consultations pluridisciplinaires ; le niveau interrégional avec les centres de référence s’occupant des cas très complexes et disposant de prérogatives vis-à-vis des 2 autres. Ces 5 établissements d’expertise (CHU de Clermont-Ferrand, Marseille, Rennes, Strasbourg et Villeneuve-Saint-Georges) s’organisent en réseau pour une prise en charge homogène des patients sur le territoire. Ils participent à la recherche multidisciplinaire sur les maladies vectorielles à tiques et disposent de la capacité à répondre à des appels à projets de niveau national ou européen. Ainsi, 46 projets sont en cours et un tour de table financier a été évoqué pour mobiliser et renforcer les moyens dédiés (diagnostic, étiologie, prévention, approche One Health, amélioration de la vie des patients…). Les actions de recherche reposant sur des approches transversale, environnementale et intersectorielle permettront d’améliorer la réponse à ces maladies complexes. Enfin, la HAS relance le processus de rédaction des recommandations pour une finalisation à l’été… CD