Deuxième motif de recours à un généraliste, la lombalgie entraîne trop d’actes inutiles. La forme aiguë, la plus fréquente, concerne 9 patients sur 10 et guérit spontanément en 6 semaines dans 90 % des cas. La HAS insiste sur les signes d’alerte suggérant une pathologie grave. Principal traitement : l’activité physique adaptée. Le mal ne devient chronique que dans 3 à 6 % des cas. Après avoir identifié un éventuel facteur de risque de chronicité, une rééducation active par kinésithérapie est proposée. En l’absence d’amélioration, on fait appel à un spécialiste du rachis et si nécessaire à un médecin du travail. La lombalgie chronique ou récidivante peut conduire à une désinsertion professionnelle (1 lombalgie sur 5 entraîne un arrêt de travail). Il faut rester attentif aux facteurs de risque d’incapacité prolongée ou d’obstacles au retour à l’emploi. CD