E n 2019, l’épidémie en France métropolitaine a duré 8 semaines depuis début janvier jusqu’à fin février avec un pic au cours de la première semaine de février (
). Deux virus A(H3N2) et A(H1N1)pdm09 ont circulé, un très faible nombre de virus de type B ont été détectés. L’épidémie, d’intensité modérée en médecine ambulatoire, a induit un nombre élevé d’hospitalisations après recours aux urgences pour syndrome grippal (> 10 700) et des cas graves admis en réanimation (plus de 1 800). Compte tenu de sa courte durée, elle s’est accompagnée d’une surmortalité importante : environ 8 100 décès, dans un contexte de couverture vaccinale insuffisante (< 50 %) et d’efficacité variable des vaccins selon les virus. D’où l’intérêt de la prévention, à savoir la vaccination chez les personnes à risque, complétée de mesures barrières afin de limiter la diffusion du virus dans l’entourage des cas, ainsi que l’utilité d’un traitement antiviral précoce, particulièrement chez les sujets à risque.