Parmi les 753 MG ayant répondu au questionnaire d’une équipe de Santé publique France, 83 % se sont déclarés fortement impliqués dans la prévention de l’HTA. Les automesures tensionnelles et les mesures ambulatoires à visée diagnostique sont très utilisées. Dans cette enquête, 96 % des médecins proposaient une modification des habitudes de vie en première intention, et 52 % y associaient un traitement médicamenteux. Cependant, les patients ont des difficultés d’acceptation et de compréhension de la maladie, surtout en l’absence de symptômes. Dans cette étude sur le ressenti des généralistes, le manque de temps en consultation est un frein à la démarche préventive, et les mauvaises connaissance et compréhension de la maladie par les patients font obstacle à l’observance thérapeutique et au contrôle de l’HTA. CD