En France, environ 30 % des femmes ont recours à la reconstruction mammaire après une mastectomie. Un pourcentage qui interroge le besoin d’information et de soutien tant pour prendre la décision d’une reconstruction que pour la mener à bien. La HAS, en partenariat avec l’INCa, lance ainsi jusqu’au 10 janvier prochain une enquête en ligne auprès de femmes ayant subi l’ablation totale d’un ou des deux seins entre 2014 et aujourd’hui, à la suite d’un cancer ou à visée préventive, qu’elles aient ou non bénéficié d’une chirurgie réparatrice. Objectifs : comprendre ce qui a été déterminant dans leur décision d’agir ou de s’abstenir, et, le cas échéant, dans le choix de la technique : certaines font appel à des implants, d’autres utilisent des tissus de la patiente, d’autres encore mixent les deux approches. L’étude dressera un état des lieux des ressources et des soutiens dont elles ont bénéficié et, dans un second temps, participera à élaborer des outils d’information afin que ce choix repose sur une prise de décision éclairée et partagée entre la patiente et le chirurgien. https://www.seintinelles.com Christian Deleuze