Grâce à la mobilisation de tous, les prélèvements rénaux et les greffes à partir de donneur décédé n’ont récemment souffert que d’une baisse de 6 %. Tout comme l’activité liée aux donneurs vivants : en octobre 2020, 46 greffes ont ainsi été réalisées, contre 51 l’année dernière à la même période. Au total, entre janvier et octobre 2020, 2 159 greffes rénales ont été possibles, dont 306 avec don de vivants. Enfin, à ce jour, les décès en liste nationale d’attente ne sont pas supérieurs en 2020 à ceux survenus en 2019. La mortalité concerne surtout les sujets greffés depuis plusieurs années. Dans les prochaines semaines cependant, compte tenu de la dynamique de l’épidémie, les délais d’attente pour accéder à la greffe pourraient être allongés. Il est ainsi essentiel de continuer à sensibiliser toutes les parties prenantes à l’intérêt de la greffe à partir de donneur vivant pour les malades atteints d’insuffisance rénale chronique. L’Agence de la biomédecine a ainsi mené sa campagne de sensibilisation annuelle sur ce thème jusqu’au au 22 novembre. Ses principaux messages : ce geste qui va bien au-delà de l’altruisme permet de restituer durablement toutes les fonctions rénales du receveur (3/4 des greffons sont encore fonctionnels à 10 ans), de réduire son temps d’accès à l’opération, et de lui faire éviter le plus souvent la « case dialyse ». Christian Deleuze