Pourtant, les témoignages décrivent un métier de passion : n’est-ce pas satisfaisant de voir un patient sevré à sa sortie, alors qu’il était justement incarcéré pour consommation/trafic de substance illicite ? Sans pour autant basculer dans l’angélisme car l’envers du décor est aussi abordé : le manque de considération d’abord (les personnes détenues qui agressent le personnel soignant ; le système judiciaire qui oublie trop souvent la neutralité du médecin de prison ; l’administration pénitentiaire elle-même, qui, sans le vouloir, ne facilite en rien les missions des médecins, et plus globalement des soignants), puis, évidemment, le manque de moyens (quand l’audiomètre utilisé date des années 1950 et que son rachat n’est pas la priorité…).
Et, composant avec tout cela, la mission des soignants en prison est d’assurer la continuité des soins, voire de les initier.
C. A.
Une question, un commentaire ?