Selon Agnès Buzyn, les acteurs locaux en Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est et Île de France sont très engagés... Ainsi, en Île-de-France, des « contrats zéro brancard » ont été généralisés avec l’ensemble des GHT pour dégager partout les lits nécessaires à une hospitalisation rapide. Les mesures emblématiques, comme l’hospitalisation directe des personnes âgées qui le nécessitent, ou le déploiement de maisons médicales de garde libérales en proximité des services d’urgence sont très attendues. Afin d’y répondre, des équipes mobiles de gériatrie se sont vues renforcées – financement supplémentaire de 40 millions d’euros – pour intervenir hors de l’hôpital. Des filières organisées d’admissions directes pour l’hospitalisation des sujets âgés ont été créées. Par ailleurs, 50 maisons médicales de garde supplémentaires voient le jour dès 2019 pour notamment assurer des consultations non programmées. Une prime de 100 euros par mois est versée aux assistants de régulation. Aux urgences, les infirmiers pourront demander des radios de façon anticipée. Le SAS devrait être lancé mi-2020. CD