L’Anses propose des repères alimentaires adaptés aux spécificités de certaines populations en complément de ceux élaborés pour les adultes en 2017. Pour les 0 à 3 ans : début de la diversification entre 4 mois révolus et pas après 6 mois, offre d’un maximum d’aliments variés entre 5 et 18 mois et présentation répétée si l’un est initialement refusé. Par ailleurs, de nombreux produits ciblant les jeunes enfants leur apportent des quantités excessives de sucres totaux. À partir de 4 ans, l’Anses alerte sur ce point et souhaite la mise en place de mesures afin de les réduire. Deux leviers prioritaires : les boissons sucrées et les pâtisseries-biscuits-gâteaux, qu’il convient de substituer par d’autres aliments tels que les produits laitiers sans sucres ainsi que des fruits frais et des fruits à coque. Il est nécessaire de réduire les « sucres ajoutés » présents dans de nombreux produits transformés ; le fait-maison permet de mieux prendre conscience de ces apports et de les contrôler. Sont bénéfiques pour la santé de la mère et de l’enfant pendant la grossesse ou l’allaitement : produits laitiers, fruits et légumes, poissons. Les consommer permet également de couvrir les besoins en certains nutriments indispensables pour ces populations tels que le fer, l’iode, la vitamine B9, c’est-à-dire l’acide folique et, uniquement pour les femmes allaitantes, les vitamines A et C. Christian Deleuze