Entre 2018 et 2019, l’évolution est plus favorable chez les femmes. En 1 an, la prévalence a diminué chez elles de 28,9 à 26,5 % et celle du tabagisme quotidien de 22,9 à 20,7 %. Les inégalités sociales restent très marquées. Douze points d’écart de prévalence entre les plus bas et les plus hauts revenus, 17 points entre personnes au chômage et actifs occupés. Nouveauté, en 2019, les personnes de 76-85 ans ont été interrogées : 4,8 % de fumeurs quotidiens. Par rapport à 2014, le tabagisme est en baisse de 3,9 points et de 4,5 points pour la consommation quotidienne. C’est la première fois depuis les années 2000 qu’un tel recul est constaté. Les plans de lutte y ont vraisemblablement contribué. L’objectif d’une baisse d’au moins 10 % en 5 ans est largement atteint : - 16 % de fumeurs quotidiens pendant cette période. Qui sont-ils ? Des hommes (54%) ; de moins de 55 ans (81 %) ; en précarité socio-économique : moins diplômés, 2 fois plus souvent au chômage (14 % contre 7 %) et fragiles financièrement (22 % contre 12,5 %) ; stressés (anxiété, épisodes dépressifs et insomnies). CD