DGS, agences sanitaires, représentantes des associations de patientes et professionnels de santé concernés ont récemment pris part au comité de suivi des femmes porteuses du dispositif de stérilisation définitive Essure. À l’ordre du jour : amélioration du parcours de soins, renforcement de l’information (pour soignants et patientes) ainsi qu’identification de centres capables de prendre en charge celles qui auraient des symptômes susceptibles d’être en lien avec le dispositif. Le Collège national des gynécologues-obstétriciens (CNGOF) rappelle ici son implication et indique qu’une revue des différentes méthodes d’explantation sera prochainement publiée, afin d’éclairer les professionnels de santé sur les bénéfices et risques associés à chaque méthode. Le ministère confirme en outre le financement d’un futur protocole de recherche impliquant l’ensemble des équipes investies dans les travaux de recherche actuels et les associations de patientes. Il permettrait notamment de mieux caractériser les phénomènes à l’origine des effets indésirables de ce dispositif. Christian Deleuze