Que retenir de l’enquête « Sommes-nous tous égaux devant l’accès aux soins des lymphomes ? » présentée au colloque Lymphormons-nous de France lymphome espoir ? Plus de 1 600 patients, proches et au moins 60 médecins spécialistes y ont répondu. Un tiers des hématologues (34 %) pointe la réduction des effectifs de personnels soignants comme la première contrainte du parcours de soins. Avis largement partagé par les patients. Un patient sur 4 s’est vu proposer de participer à un essai clinique, proportion qui varie en fonction du type d’établissement. Concernant la gestion globale : à peine plus de 1 patient sur 2 (58 %) a bénéficié de la prise en charge des effets indésirables des thérapeutiques. En outre, la coordination entre traitement du lymphome et autres soins médicaux est souvent défaillante. Enfin les 4 soins de support considérés par l’INCa comme essentiels sont proposés à moins de 1 patient sur 2, voire moins de 1 sur 5 : soutien psychologique (42 %), traitement de la douleur (34 %), suivi nutritionnel (26 %) et prise en charge sociale (14 %). Quant aux thérapies complémentaires (activité physique adaptée ou réduction de la fatigue) elles ne sont proposées qu’à 1 patient sur 10. L’absence quasi totale de support après la fin du traitement est aussi dénoncée. CD