En atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences, la vitamine D pourrait au mieux être considérée comme un adjuvant. Pour l’Académie de médecine, son administration par voie orale est une mesure simple, peu coûteuse, remboursée. Dans un rapport de 2012, elle en recommandait la supplémentation dans la population française. Elle préconise aujourd’hui de doser rapidement le taux sérique de 25(OH)D chez les personnes âgées de plus de 60 ans infectées, et d’administrer, en cas de carence, une dose de charge de 50 000 à 100 000 UI qui pourrait contribuer à limiter les complications respiratoires. Prescrire 800 à 1 000 UI/j chez les sujets de moins de 60 ans dès confirmation du diagnostic. CD

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