Avec le logo nutritionnel Nutri-Score, nous disposons d’un outil de santé publique validé par plus d’une centaine d’études scientifiques publiées dans des revues internationales à comité de lecture. Ce logo a démontré son intérêt et son efficacité pour améliorer les apports alimentaires des consommateurs et contribuer à réduire le risque des maladies chroniques : obésité, cancers, maladies cardiovasculaires, diabète…

Certaines marques ont fait marche arrière

Le Nutri-Score a été adopté officiellement en France en octobre 2017, après quatre années de bataille contre les lobbies agroalimentaires, et mis à jour en 2025. Son déploiement, non obligatoire, repose donc sur la volonté des entreprises, du fait d’une réglementation européenne restrictive datant de 2011, fortement poussée par les lobbies. Si plus de 1 400 marques l’ont adopté aujourd’hui (soit environ 60 % du marché alimentaire français), de grands groupes agroalimentaires continuent à le combattre : Ferrero, Coca-Cola, Lactalis, Mars, Mondelez, Kraft, Unilever international... D’autres, comme Danone, Bjorg ou Cristalline, qui l’avaient d’abord adopté, ont décidé de le supprimer pour préserver leurs intérêts économiques – non satisfaits par sa mise à jour qui le rend plus strict pour les produits très sucrés ou salés. Or, pour être efficace de façon optimale et pleinement utile aux consommateurs, le Nutri-Score doit être présent sur les emballages de tous les aliments.

L’Europe ploie sous les arguments des lobbies

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