Et si faire un accident vasculaire cérébral (AVC) en milieu hospitalier était plus à risque ? Le délai de prise en charge y est souvent long, à cause d’un retard de diagnostic, ce qui a des effets délétères sur le pronostic et le risque de séquelles. Or la précocité du diagnostic et la prise en charge du patient par une unité neurovasculaire (UNV) permettent une revascularisation, que ce soit par thrombolyse et/ou par thrombectomie.

L’accident vasculaire cérébral intra-hospitalier n’est pas si rare (4 à 17% des AVC), mais la reconnaissance des symptômes est souvent plus difficile chez un patient hospitalisé : alité, parfois en post-anesthésie, voire confus s'il s'agit d'un sujet âgé. De plus, les équipes soignantes n’y sont pas sensibilisées. La prise en charge thérapeutique peut s’avérer, elle aussi, compliquée dans un contexte post-chirurgical contre-indiquant la thrombolyse.

Des pistes d’amélioration existent toutefois… C’est à lire dans le dernier numéro de La Revue du Praticien.

Alexandra Karsenty, La Revue du Praticien