Avec plus de 5 000 nouveaux cas et plus de 3 000 décès par an en France, le cancer de l’ovaire reste une tumeur rare mais de pronostic réservé. Septième en termes de fréquence chez la femme, il survient le plus souvent après la ménopause. Insidieux en raison de ses symptômes peu spécifiques, il est souvent diagnostiqué à un stade avancé de développement.

La Journée mondiale de lutte contre le cancer de l’ovaire, le 8 mai prochain, est l’occasion de rappeler, plus que jamais, en cette période de polarisation sur le Covid-19, que les patientes doivent consulter au moindre signe d’alerte (douleurs abdomino-pelviennes, saignements, palpation d’une masse...).

Dans 1 cas sur 10, une origine génétique estretrouvée. Le fait qu’un autre membre de la famille (mère, tante, sœur…) ait eu un cancer de l’ovaire, du sein ou même d’un autre organe (par exemple digestif au sein d’un syndrome de Lynch) constitue un facteur de risque. En cas de suspicion (survenue à un âge plus jeune qu’habituellement – 65 ans –, antécédent de cancer du sein, antécédents familiaux de cancers), une consultation d’oncogénétique est nécessaire afin de rechercher une mutation (BRCA1, ou BRCA2 principalement). Ces anomalies favorisent l’apparition de cancer du sein et de l’ovaire, mais ne sont pas synonymes de néoplasie à coup sûr. En cas de prédisposition, le suivi – une échographie annuelle – est rapproché. Une intervention préventive peut également être proposée. 

 

La Revue du Praticien a sélectionné pour vous quelques articles sur ce sujet :

Cancer de l'ovaire

Item 288 – Cancer, cancerogenèse, oncogénétique

Item 42 – Focus. Les tumeurs ovariennes

Prévention des cancers gynécologiques liés au syndrome de Lynch

 

Alexandra Karsenty, La Revue du Praticien

 

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