Thierry, 47 ans, alcoolotabagique, consulte pour tuméfaction latéro-linguale évoluant depuis quelques semaines, de 2 cm de diamètre, non ulcérée, peu sensible à la palpation, indurée et adhérente au plan profond. La biopsie révèle qu’il s’agit d’un carcinome épidermoïde (bilan d’extension négatif). Une exérèse est réalisée, avec greffe de peau pour guider la cicatrisation.
Ces cancers représentent plus de 90 % des tumeurs malignes de la cavité buccale.
La lésion est ferme, en relief, très souvent ulcérée, à bords réguliers et classiquement indolore. La lèvre inférieure, les bords latéraux de la langue et le plancher buccal sont les localisations les plus courantes.
Le facteur de risque principal est l’intoxication alcoolotabagique. Le HPV est également un agent cancérogène (homme jeune non alcoolo-tabagique). Le tabac agit par brûlure chronique et via les carcinogènes de ses produits de combustion ; l’éthanol a une action irritante locale directe et aussi un rôle de solvant des substances carcinogènes du tabac.
Le pic d’incidence se situe entre 40 et 65 ans, avec un ratio homme/femme de 2/1.
Toute lésion buccale suspecte ou chronique doit être biopsiée. Une fois le type histologique identifié, la prise en charge repose sur la chirurgie, associée parfois à une radiothérapie. Une reconstruction par lambeau cutané est possible pour rétablir l’intégrité de la langue.
La lésion est ferme, en relief, très souvent ulcérée, à bords réguliers et classiquement indolore. La lèvre inférieure, les bords latéraux de la langue et le plancher buccal sont les localisations les plus courantes.
Le facteur de risque principal est l’intoxication alcoolotabagique. Le HPV est également un agent cancérogène (homme jeune non alcoolo-tabagique). Le tabac agit par brûlure chronique et via les carcinogènes de ses produits de combustion ; l’éthanol a une action irritante locale directe et aussi un rôle de solvant des substances carcinogènes du tabac.
Le pic d’incidence se situe entre 40 et 65 ans, avec un ratio homme/femme de 2/1.
Toute lésion buccale suspecte ou chronique doit être biopsiée. Une fois le type histologique identifié, la prise en charge repose sur la chirurgie, associée parfois à une radiothérapie. Une reconstruction par lambeau cutané est possible pour rétablir l’intégrité de la langue.
PouR en savoir plus
– Combes JD. Épidémiologie des cancers ORL. Rev Prat Med Gen 2017;31:870-1.
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