Un jeune homme de 24 ans a été piqué par une scolopendre. Il est apyrétique, sans détresse hémodynamique ou respiratoire. L’orteil est œdématié, tendu et douloureux (EVA = 8). La morsure n’est pas visible (fig. 1). La vaccination antitétanique est à jour. Après désinfection, le glaçage ne diminue pas la douleur, contrairement aux compresses chaudes immédiatement efficaces (EVA = 2). Du paracétamol 1 g IV et un bolus de 120 mg de méthylprednisolone sont injectés.
En l’absence de gravité, le patient retourne chez lui avec quelques consignes : alterner glaçage et compresses chaudes, repos et paracétamol per os. L’évolution est bonne. Le bilan biologique à J5 est normal.
En l’absence de gravité, le patient retourne chez lui avec quelques consignes : alterner glaçage et compresses chaudes, repos et paracétamol per os. L’évolution est bonne. Le bilan biologique à J5 est normal.
Cet arthropode mordeur injecte des toxines thermolabiles (fig. 1 ), de la sérotonine, des cardiotoxines et des phospholipases hémolytiques. La plupart des morsures surviennent la nuit ou à l’habillement, car ces animaux se cachent dans les draps, vêtements et chaussures. Ils se détachent généralement seuls.
La douleur fulgurante et l’œdème extensif s’accompagnent parfois de paresthésies, de lymphangite. Les complications locorégionales sont à surveiller : nécrose toxique, syndrome des loges, surinfection bactérienne (abcédation, dermohypodermite).
Des signes généraux sont possibles : malaise, nausées, diarrhées, palpitations, tachycardie ou fièvre. L’envenimation systémique est grave : rhabdomyolyse, insuffisance rénale aiguë (imposant la dialyse), encéphalopathie aiguë, voire atteinte myocardique. Ces réactions doivent être recherchées et prévenues (hypotension ou tachycardie) et l’ECG pratiqué au moindre doute. Des fasciculations ou des douleurs musculaires diffuses, une oligurie ou une coloration anormale des urines nécessitent au moins un bilan biologique.
L’évolution est cependant habituellement favorable en quelques jours.
La prévention est essentielle : en zone infestée, toujours vérifier ses vêtements et ses chaussures avant de les mettre et porter des gants de protection pour les travaux de jardinage et de terrassement.
La douleur fulgurante et l’œdème extensif s’accompagnent parfois de paresthésies, de lymphangite. Les complications locorégionales sont à surveiller : nécrose toxique, syndrome des loges, surinfection bactérienne (abcédation, dermohypodermite).
Des signes généraux sont possibles : malaise, nausées, diarrhées, palpitations, tachycardie ou fièvre. L’envenimation systémique est grave : rhabdomyolyse, insuffisance rénale aiguë (imposant la dialyse), encéphalopathie aiguë, voire atteinte myocardique. Ces réactions doivent être recherchées et prévenues (hypotension ou tachycardie) et l’ECG pratiqué au moindre doute. Des fasciculations ou des douleurs musculaires diffuses, une oligurie ou une coloration anormale des urines nécessitent au moins un bilan biologique.
L’évolution est cependant habituellement favorable en quelques jours.
La prévention est essentielle : en zone infestée, toujours vérifier ses vêtements et ses chaussures avant de les mettre et porter des gants de protection pour les travaux de jardinage et de terrassement.
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