Les kystes épidermiques, appelés à tort kystes sébacés, sont très fréquents au niveau de la vulve. Ils se développent à partir de l’infundibulum du follicule pileux.
Cliniquement, on observe des formations nodulaires de couleur blanc-jaune dont la taille est le plus souvent inférieure à 1 cm de diamètre. Elles siègent souvent au niveau des grandes lèvres. Les kystes épidermiques vulvaires sont, dans la grande majorité des cas, asymptomatiques, et leur nombre est très variable. Leur taille peut néanmoins être plus importante dans deux situations :
- si la patiente a été victime de mutilations (excision notamment) ; les kystes sont alors situés au niveau des zones mutilées ;
- si le kyste s’enflamme, et son volume augmente (figure, flèche bleue). Dans ce cas, la patiente peut se plaindre d’une douleur en rapport avec l’expansion de la tuméfaction, une surinfection ou d’une dyspareunie.
La prise en charge repose sur l’exérèse des lésions dès lors qu’elles deviennent symptomatiques. Cependant, dans la majorité des cas, l’abstention thérapeutique est préconisée.