La France est l’un des pays comptant les plus gros consommateurs de médicaments. Pourtant, le rapport des Français à leurs médicaments n’est ni simple ni paisible : ils en disent souvent du mal et s’en vantent sur les réseaux sociaux. Or, dans leur grande majorité, les Français ont une perception positive de l’efficacité et de la sécurité d’emploi des médicaments, y compris des vaccins. La défiance ou l’hostilité à leur égard ne sont en réalité le fait que d’une petite minorité de la population, mais très active et bruyante.

En France, malgré un contexte économique peu favorable, le montant des dépenses de médicaments remboursés par l’Assurance maladie s’accroît peu ou prou d’année en année. En 2023, le chiffre d’affaires global hors taxe des médicaments remboursables a atteint 36,5 milliards d’euros (en hausse de 9,3 % par rapport à 2022)1 et celui de l’automédication 2,2 milliards d’euros. En 2023, le chiffre d’affaires global hors taxe des médicaments remboursables a atteint 36,5 milliards d’euros en hausse de 9,3 % par rapport à 20221 et celui de l’automédication 2,2 milliards d’euros. L’accès aux médicaments innovants n’est ni rationné ni même aussi retardé que certaines associations de patients le prétendent, à l’affût qu’elles sont des informations prématurées trouvées sur internet (voir « Les médicaments onéreux peuvent-ils compromettre un accès équitable aux soins  ?  », La Revue du Praticien, avril 2025, p. 365 - 6). Par ailleurs, il est notoire que la France se situe depuis longtemps, en matière de consommation médicamenteuse, dans le peloton de tête des pays les plus forts consommateurs en Europe et dans le monde avec deux traits de comportement dûment identifiés comme partiellement explicatifs de cette situation  : une tendance de certains citoyens à considérer le médicament comme une « réponse  » à toute préoccupation de santé quelle qu’elle soit et une tendance pérenne à préférer les nouveaux médicaments (qui sont plus chers) à ceux déjà disponibles, même s’ils ne leur sont pas supérieurs.

Si l’on ajoute que les Français font encore trop souvent grise mine face aux génériques et aux biosimilaires, nous obtenons un tableau de la situation qui peut paraître à charge mais qui traduit une réalité indiscutable.

Perception de l’AMM : rigueur excessive ou laxisme

Dans nos sociétés, où les pouvoirs publics se préoccupent de plus en plus de la qualité et de l’innocuité des produits de consommation les plus banals, il n’est pas étonnant que, pour être mis sur le marché, le médicament, produit de consommation pas comme les autres, ait dû faire la preuve scientifique de sa qualité, de son efficacité et de sa sécurité d’emploi à l’occasion de toute une série d’obligations et de contrôles réglementaires et administratifs conduisant à une autorisation de mise sur le marché (AMM).

Il existe, dans la plupart des pays industrialisés, un système très élaboré d’enregistrement des médicaments, sous l’œil vigilant des mouvements consuméristes. Un nouveau médicament n’obtient une AMM que si sa balance bénéfices/risques, évaluée avec rigueur, peut être considérée globalement comme favorable. C’est pourquoi le respect du libellé de l’AMM devrait être la règle tandis que la prescription hors AMM ne devrait s’envisager qu’en dernier recours dans des situations d’impasse thérapeutique. Or, il arrive que nombre de patients fassent pression sur leur médecin pour obtenir une prescription hors AMM de produits dont ils ont entendu vanter les supposés mérites sur les réseaux sociaux, à plus forte raison lorsqu’ils considèrent les traitements autorisés qu’ils reçoivent comme insuffisamment efficaces.

Les annonces de plus en plus fréquentes, relayées parfois par un véritable tapage médiatique, de futures mises à disposition de médicaments très efficaces ou présumés tels dans le domaine des cancers et des maladies rares, associées au souhait bien compréhensible des patients de disposer de ces produits «  prometteurs  » le plus tôt possible, créent une situation nouvelle en matière de revendications d’octroi d’AMM et de prise en charge par la solidarité nationale. Cette situation, propice à un accommodement préoccupant avec les exigences méthodologiques de l’évaluation de ces candidats-médicaments, conduit parfois à accepter une dégradation du niveau de preuve indispensable pour s’assurer du caractère pleinement favorable de la balance bénéfices/risques. Soutenues dans leurs démarches par des sociétés savantes et des équipes médicales sensibles à leurs difficultés ou à leur détresse, il arrive que des associations de patients reprochent aux instances en charge des AMM et de la prise en charge des médicaments en France de retarder, voire de refuser, l’accès à nombre d’innovations thérapeutiques ou prétendues telles. De telles prises de position tranchent sur celles qui considèrent, à l’inverse, que de nombreuses AMM sont octroyées de manière laxiste, quand elles ne résultent pas d’une coupable complaisance envers les industriels du médicament.

Entre surconsommation et suspicion

Les Français sont, avec les Nord-Américains, parmi les premiers consommateurs de médicaments dans le monde. En Europe, la France est dans le peloton de tête pour la dépense moyenne par habitant, situation qui semble prévaloir depuis longtemps. Pour ce qui est du volume de la consommation pharmaceutique, les conclusions méritent d’être plus nuancées et de distinguer les différentes classes pharmaco-thérapeutiques. C’est ainsi que l’on a pu affirmer seulement récemment que les Français sont en tête pour la consommation d’antibiotiques oraux, d’hypocholestérolémiants, d’antidépresseurs et de tranquillisants. Encore cette situation paraît-elle mouvante, puisqu’un rapprochement semble s’être amorcé entre les niveaux de consommation de la France et de quatre autres pays européens  : l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Un recours excessif aux psychotropes est signalé depuis longtemps. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a d’ailleurs lancé mi-avril 2025 une campagne de sensibilisation au bon usage des médicaments dans le traitement de l’anxiété et de l’insomnie. Pourtant, cette surconsommation médicamenteuse ne semble nullement justifiée par l’état de la morbi-mortalité dans notre pays comparativement à celui de nos voisins européens. En outre, elle ne peut qu’accroître le risque d’accidents médicamenteux et faire le lit de la iatrogénie, particulièrement chez le sujet âgé.

En rapport avec cette situation, il est devenu classique de rappeler les résultats de plusieurs enquêtes ayant porté sur le pourcentage de consultations médicales donnant lieu à prescription médicamenteuse, dont celle publiée par la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) en 2005 (dont les résultats sont toujours d’actualité) selon laquelle 90  % des consultations se concluent, en France, par la rédaction d’une ordonnance, contre 83  % en Espagne, 72  % en Allemagne et seulement 43  % aux Pays-Bas. La pression des patients sur leur médecin est évoquée comme facteur explicatif. Cette demande des patients, parfois très insistante, en particulier de la part du sujet âgé, va même jusqu’à concerner des médicaments d’efficacité discutable. Des polyprescriptions de l’ordre de dix lignes et davantage, loin d’être exceptionnelles, ont pu être observées dans au moins 30  % des cas après l’âge de 75 ans, où la sobriété médicamenteuse devrait pourtant être de mise.2 

Il est également avéré qu’un certain nombre d’usagers du système de soins attendent du médicament autre chose que ce pour quoi il a été conçu et mis sur le marché  : une solution ou tout au moins une aide à des difficultés passagères de natures très diverses.

Une autre explication à évoquer est l’appétence de nombreux patients pour les nouveaux médicaments. Les produits les plus récents et les plus onéreux sont préférés aux médicaments plus anciens (de surcroît souvent génériqués), même lorsqu’ils ne sont pas plus performants. Il en résulte un taux de pénétration des nouveaux médicaments plus rapidement élevé en France que dans d’autres pays européens.

Mais comment expliquer cet engouement pour la nouveauté, même en dehors de toute démonstration de progrès thérapeutique  ? En premier lieu, par le désir du praticien de manifester vis-à-vis de son patient une mise à jour régulière  : il montre qu’il sait se tenir informé des acquisitions thérapeutiques récentes et en faire profiter sans délai ses malades  ; mais aussi et surtout par la force d’information des industriels du médicament en faveur des nouveaux produits. À quoi s’ajoute sans doute une certaine «  insensibilité  » au prix des médicaments, dès lors qu’avec l’intervention des assurances complémentaires, nombre d’assurés sociaux n’en acquittent même pas le ticket modérateur lors de la dispensation et n’en connaissent même pas le prix, le plus souvent  !

C’est bien pour limiter les conséquences coûteuses de telles pratiques et de cet état d’esprit que des accords sont passés entre l’Assurance maladie et les médecins, dans le cadre de la maîtrise médicalisée des dépenses. Reste encore à promouvoir davantage les prescriptions médicamenteuses en dénomination commune internationale (DCI) plutôt qu’en noms commerciaux, afin de favoriser la prescription des génériques.

Il serait réducteur de limiter les aspects sociétaux du médicament à des considérations purement économiques. Le médicament, dont on oublie trop souvent les bénéfices, est aussi perçu comme un danger à travers ses effets indésirables attendus ou inattendus, en particulier ceux que le public suspecte qu’on lui cache. Lors de chaque lancement d’un nouveau médicament, les patients le portent le plus souvent très rapidement aux nues ; surviennent parfois des effets indésirables graves, les citoyens, les réseaux sociaux et les associations de consommateurs et de patients accusent alors les firmes pharmaceutiques au minimum de fraude et les autorités d’enregistrement de laxisme, sinon de corruption.

C’est une tâche bien difficile pour les autorités d’enregistrement de décider que l’on en sait suffisamment sur un nouveau médicament pour estimer que sa balance bénéfices/risques est favorable. Et, dans le public, ce sont parfois les mêmes qui, s’étant plaints de la lenteur prudente des autorités, hurlent avec les loups sur les réseaux sociaux lorsqu’une expérience délétère fait retirer ce nouveau produit.

Perception du risque médicamenteux : parole de profane ou parole d’expert

Des enquêtes d’opinion montrent régulièrement que, dans leur grande majorité, les Français ont une perception positive de l’efficacité et de la sécurité d’emploi des médicaments, y compris des vaccins. La défiance ou l’hostilité à leur égard ne sont le fait que d’une petite minorité de la population, mais celle-ci est très active et bruyante sur les réseaux sociaux et dans les médias et surévaluée par les médias et les pouvoirs publics. Encore faut-il bien distinguer la perception du risque chez le sujet sain (plus volontiers critique) et chez le patient tributaire de son médicament. Pourtant, la pandémie due au SARS-CoV- 2 (Covid- 19) a confirmé combien la perception du risque médicamenteux par le public est instable, parfois peu rationnelle, combien sont nombreux et complexes les déterminants de cette perception et quel rôle de caisse de résonance des peurs du public peuvent jouer les médias.3 On peut y voir en filigrane la tendance générale de notre société qui est d’accorder la primauté au risque, au détriment du bénéfice, dans l’appréciation d’une innovation technologique. L’arbre du risque cache souvent la forêt de l’efficacité. Cette polarisation des esprits sur les risques témoigne de l’imprégnation de nos mœurs par l’idéologie de la précaution. À cela s’ajoutent des facteurs de distorsion tels que la valorisation du naturel au détriment de l’artificiel, le relativisme culturel – qui est la confusion entre savoir et percevoir – et l’extension planétaire des réseaux sociaux qui répandent dans l’instantanéité de fausses informations plus virales (donnant alors une apparence de vérité) et mieux mémorisées que les vraies. Les messages d’alerte concernant tel ou tel traitement sont véhiculés sous la forme d’une narration à forte charge émotionnelle difficilement compatible avec la démarche prudente et réfléchie que nécessite la prise ou l’arrêt de médicaments. En très peu de temps, de nombreux malades peuvent se trouver alertés à tort. La perte des repères discriminants entre perceptions subjectives et connaissances objectives est encore accentuée par l’émergence de sites de notation des médicaments en ligne qui véhiculent la perception du médicament comme un bien marchand de consommation auquel chacun est en droit d’attribuer un score en fonction de son ressenti.3 Le patient cède alors la place au consommateur.

Nombre de citoyens manifestent beaucoup de défiance à l’égard de l’expertise scientifique dont ils contestent l’indépendance et donnent souvent la primauté au témoignage vécu, étalé sur les plateaux télévisés, sur le savoir rationnel. De plus, quand ils consentent à prendre un médicament, le strict respect des conditions de l’AMM n’est pas leur principale préoccupation. Certains révisent à la baisse les posologies ou les durées de traitement en fonction de leur perception personnelle du risque médicamenteux et au motif qu’il n’est jamais bon de prendre «  trop  » de médicaments ou de s’en rendre dépendants.

La perception du risque vaccinal peut prendre, quant à elle, un tour particulier dans la mesure où certains vaccins sont victimes de leur succès  : certaines des maladies qu’ils préviennent ayant quasiment disparu ou étant devenues extrêmement rares, la peur de leurs effets indésirables l’emporte alors sur la peur des maladies.

Favoriser la juste perception du risque médicamenteux impose de rappeler à la fois les bénéfices, les risques liés à l’action mais aussi ceux liés à l’inaction, c’est-à-dire à l’absence de traitement. En outre, le public est en droit d’attendre des médias une information de qualité, contrôlée, indépendante des rumeurs, faisant appel à des experts indiscutables et privilégiant les données objectives par rapport aux témoignages subjectifs fondés sur des expériences individuelles.Le foisonnement et la diffusion incontrôlables dans les médias et sur internet d’informations souvent contradictoires sur les médicaments, y compris les vaccins, aboutissent en effet à une perte des repères et parfois à une perte de confiance dans les messages des institutions officielles.4 Il reste que la juste perception du risque médicamenteux par le public n’est pas séparable de la confiance du patient dans son médecin et son pharmacien et de l’autorité de leur parole.

Face à certains prix : indifférence ou indignation

À l’opposé de nombre de médicaments matures dont les prix bas sont incriminés comme cause des pénuries inquiétantes actuellement observées, le nombre de médicaments vendus sur le marché à des prix très élevés tend à s’accroître chaque année, suscitant des controverses en France comme ailleurs.5 Des thérapies géniques sont proposées au prix d’environ 3 millions d’euros, certains traitements du myélome à 340 000 euros. Étant donné les contraintes budgétaires, une prise en charge optimale et équitable de tous les patients concernés pourrait alors devenir hors de portée. Aussi la pratique des prix onéreux, qui met parfois mal à l’aise les patients qui en bénéficient, fait-elle planer le spectre du rationnement, avec des conséquences éthiques majeures.6 L’émotion du public est vive, relayée par les médias, lorsque des laboratoires pharmaceutiques donnent le sentiment de prospérer sur la maladie, réalisant de confortables bénéfices pour un progrès thérapeutique parfois modeste. La question est suffisamment grave pour que des instances éthiques s’en emparent et prennent position contre la pratique des prix abusifs, pointant le manque de transparence et les marges déraisonnables que s’octroient les industriels. Pour clarifier les termes du débat et savoir si l’indignation est fondée ou non, il convient avant tout de s’entendre sur la manière de fixer le juste prix des médicaments. L’expérience française est celle d’une procédure apparemment équitable entre le vendeur (l’industriel) et l’acheteur (l’État, par l’intermédiaire du Comité économique des produits de santé). Elle peut toutefois cacher des rapports de force, en particulier dans les cas de médicaments qui sont en situation de monopole pour traiter une maladie de pronostic très grave et auxquels il est difficile, sinon impossible, de renoncer.

Génériques : les réticences s’amenuisent, sans disparaître

Un médicament générique offre, par définition, les mêmes garanties de qualité pharmaceutique, d’efficacité et de sécurité d’emploi que le médicament dont il est la copie. L’avantage des génériques réside donc dans leur prix, la décote étant de l’ordre de 60 %. Aussi le recours aux génériques, comme à celui des biosimilaires dans le domaine des traitements biologiques, représente-t-il une source appréciable d’économies pour l’Assurance maladie.

Le marché des génériques n’atteint toutefois pas, en France, le niveau de celui observé dans un certain nombre de pays voisins de l’Union européenne. Les patients peuvent ne pas être convaincus que leur qualité pharmaceutique, leur efficacité et leur sécurité d’emploi sont identiques à celles des médicaments originaux. Parce qu’il est moins cher, le générique est a priori suspecté d’être de qualité inférieure à son princeps. Et, s’il n’a pas toujours bonne réputation, c’est aussi qu’un amalgame est parfois fait entre génériques, contrefaçons et produits frauduleux de composition douteuse mis en vente sur internet et sur certains marchés de pays en développement. Sans compter qu’un certain nombre de rappels de lots de produits pour insuffisance de qualité trouvent un large écho dans la presse grand public, ce qui n’est guère rassurant. Une réticence à l’utilisation de génériques tient aussi au fait que, dans le cas de maladies nécessitant un traitement médicamenteux au long cours, nombre de patients sont attachés de manière routinière aux spécialités qu’ils consomment quotidiennement depuis longtemps  : le nom de marque du médicament auquel ils sont habitués est un repère de confiance qui leur importe davantage que la composition du produit ou l’économie réalisée pour la collectivité. Enfin, rappelons, s’il le faut, que l’aspect du générique peut notablement varier à l’occasion des dispensations successives, créant de la confusion et de l’inquiétude, quand il n’est pas une source d’erreur dans les prises médicamenteuses, en particulier chez la personne âgée.

En guise de conclusion

Le rapport des Français à leurs médicaments n’est donc ni simple ni paisible. Ils en disent souvent du mal et s’en vantent sur les réseaux sociaux. Mais, si l’on en croit les sondages, ils en disent plus de mal qu’ils n’en pensent réellement. Ils disposent du privilège rare – mais en sont-ils bien conscients  ? – d’y avoir accès le plus souvent sans bourse délier (en particulier en cas d’affections de longue durée), y compris pour les grandes innovations et les produits coûteux, ce qu’ils considèrent comme parfaitement normal. Les «  crises  » récentes, typiquement et spécifiquement françaises, régal de certains médias, les ont confortés dans leur attitude de consommateurs éclairés, pointilleux et soupçonneux. Et, s’il leur arrive de vilipender parfois les produits susceptibles de les soulager, voire de les guérir, ils en font, plus que d’autres, une importante consommation, y compris lorsqu’elle n’est pas toujours justifiée. Au point que certains parmi les plus âgés, loin d’accepter les déprescriptions pertinentes que leur médecin propose et qui leur seraient pourtant salutaires (voir « Déprescrire pour sauver des vies  ? », La Revue du Praticien, décembre 2024, p. 1061 - 2), semblent revendiquer une considération familiale et sociétale directement proportionnelle à la longueur de leur ordonnance médicale.

Références
Une bibliographie plus complète est disponible dans les références 2 à 6. 
1. Comité économique des produits de santé Rapport d’activité 2023. Janvier 2025. https://sante.gouv.fr
2. Le Cossec C. La polymédication au regard des différents indicateurs de sa mesure : impact sur la prévalence, les classes thérapeutiques concernées et les facteurs associés. Rapport de l’IRDES. Décembre 2015 n° 562.
3. Bouvenot G, Le Coz P, Juillet Y. Rapport sur la perception du risque médicamenteux par le public et rôle des médias. Bull Acad Natle Med 2022;206(8):931-41.
4. Bouvenot G. Pour une information du public scientifiquement fondée, impartiale, facilement accessible et compréhensible dans le domaine du médicament. Bull Acad Natle Med 2014;198(3):589-608.
5. Le Coz P, Bouvenot G. Éthique et médicament : faut-il s’indigner du prix de certains médicaments ? Bull Acad Natle Med 2023;207(5):642-8.
6. Bouvenot G. Coût des médicaments : une menace pour notre système de santé ? Rev Prat 2022;72(9):941-4.