Prévalence
Pendant très longtemps, la consommation d’alcool des hommes a été bien supérieure à celle des femmes, l’écart, cependant, s’est fortement réduit, notamment chez les jeunes adultes. Des chercheurs ont passé en revue 68 études internationales sur ce sujet. Chez les personnes nées autour de 1900, les hommes étaient 2 à 3,6 fois plus susceptibles que les femmes de consommer de l’alcool. En revanche, chez celles nées autour de 2000 et qui ont entre 16 et 25 ans aujourd’hui, ces ratios sont seulement de 1,1 à 1,3 fois, suggérant un quasi-équilibre entre les sexes.1 En France, entre 2010 et 2014, le taux d’ivresses régulières chez les femmes a doublé alors qu’il est resté stable chez les hommes. Cela serait dû à l’augmentation de la consom- mation féminine, et non à une diminution de celle des hommes.2, 3
L’environnement doit aussi être pris en compte car les femmes actives souffrent d’un plus grand mal-être au travail.4 Le surmenage, la charge mentale et le lien entre conditions de travail et dépression sont des sujets largement évoqués par nos patientes.5