Le maquillage correcteur est une solution pour améliorer le vécu des patients ayant une dermatose dite « affichante » dont l’impact psychologique peut être important.
La dermatologie est une discpline médicale qui est en droit de revendiquer une certaine singularité. À tout instant, les lésions cutanées peuvent être évaluées à la fois par le patient et par le médecin ; ainsi, toute amélioration, toute aggravation font l’objet d’un constat partagé. Et si les lésions siègent sur des zones visibles, ce partage s’élargit à l’ensemble des tiers en relation avec le patient. Ces dermatoses dites « affichantes » ont de ce fait un retentissement psychologique inévitable, touchant l’image de soi, la relation à l’autre, réveillant parfois de vieux fantasmes comme les notions de contagiosité, de maladie « honteuse ». Face à ces lésions inesthétiques, disgracieuses, on note l’extrême variabilité du vécu en fonction de chaque individu et on est souvent interpellé par la disproportion qui existe entre l’ampleur des manifestations et leur ressenti. Ainsi des lésions que notre approche « objective » qualifie de mineures sont très mal acceptées par certains et considérées comme un préjudice grave, avec une forte demande de solutions curatives ou palliatives. À l’inverse, il est surprenant de constater la facilité, tout au moins apparente, avec laquelle, par exemple, certaines cicatrices très visibles sont banalisées par ceux qui en sont porteurs. Dans tous les cas, le poids de l’environnement socio- professionnel joue un rôle majeur.
Quand on parle de maquillage, le lien avec le sexe féminin peut s’établir comme une évidence. Cela mérite d’être nuancé. Si dans les faits l’immense majorité des personnes qui ont recours au maquillage « médical » correcteur sont des femmes, il ne faut pas négliger la petite population masculine qui s’inscrit dans cette demande, avec ses handicaps bien identifiés : une appréhension à faire le premier pas, une méconnaissance des techniques de base du maquillage, une gestuelle maladroite (mais tout s’apprend… !), et la crainte de faire l’objet de remarques inappropriées de la part de l’entourage. Pour ces hommes hésitant à accéder à une formation de maquillage correcteur, l’équipe socio- esthétique se doit d’être résolument proactive pour leur permettre de mieux s’extraire des stéréotypes et clichés dont ils sont parfois prisonniers.
Dans ce paysage, comment définir un maquillage correcteur adapté à des situations médicales, à l’accompagnement de dermatoses ?
Le premier objectif est d’apporter une correction esthétique aussi satisfaisante que possible.
Le deuxième objectif, qui est en fait une condition incontournable, est de le faire en toute sécurité, en n’interférant pas potentiellement de manière négative sur la lésion dermatologique à corriger.
Enfin, s’agissant de situations pathologiques et en relation avec ce qui a été évoqué précédemment, c’est, en priorité absolue, le désir du patient qui doit être pris en compte. À la fois pour juger au mieux de l’opportunité de proposer un maquillage correcteur, d’en définir les modalités, d’en mesurer avec lui les bénéfices et le degré de satisfaction perçus, et en définissant les règles d’un apprentissage qui permettra à chaque patient de gérer lui-même ces techniques de maquillage au quotidien, car c’est bien cette autonomie qui est la finalité de toute la démarche.
Quand on parle de maquillage, le lien avec le sexe féminin peut s’établir comme une évidence. Cela mérite d’être nuancé. Si dans les faits l’immense majorité des personnes qui ont recours au maquillage « médical » correcteur sont des femmes, il ne faut pas négliger la petite population masculine qui s’inscrit dans cette demande, avec ses handicaps bien identifiés : une appréhension à faire le premier pas, une méconnaissance des techniques de base du maquillage, une gestuelle maladroite (mais tout s’apprend… !), et la crainte de faire l’objet de remarques inappropriées de la part de l’entourage. Pour ces hommes hésitant à accéder à une formation de maquillage correcteur, l’équipe socio- esthétique se doit d’être résolument proactive pour leur permettre de mieux s’extraire des stéréotypes et clichés dont ils sont parfois prisonniers.
Dans ce paysage, comment définir un maquillage correcteur adapté à des situations médicales, à l’accompagnement de dermatoses ?
Le premier objectif est d’apporter une correction esthétique aussi satisfaisante que possible.
Le deuxième objectif, qui est en fait une condition incontournable, est de le faire en toute sécurité, en n’interférant pas potentiellement de manière négative sur la lésion dermatologique à corriger.
Enfin, s’agissant de situations pathologiques et en relation avec ce qui a été évoqué précédemment, c’est, en priorité absolue, le désir du patient qui doit être pris en compte. À la fois pour juger au mieux de l’opportunité de proposer un maquillage correcteur, d’en définir les modalités, d’en mesurer avec lui les bénéfices et le degré de satisfaction perçus, et en définissant les règles d’un apprentissage qui permettra à chaque patient de gérer lui-même ces techniques de maquillage au quotidien, car c’est bien cette autonomie qui est la finalité de toute la démarche.
Indications et contraintes
Indications
Le maquillage correcteur s’adresse aussi bien à des situations temporaires qu’à des situations définitives, sachant que pour certaines dermatoses (vitiligo par exemple) cette segmentation est très discutable.
Les indications les plus fréquentes sont les dyschromies : dépigmentations, hyperpigmentations et zones érythémateuses.
Dans le cadre des dépigmentations, la situation la plus commune est le vitiligo. Les cicatrices dépigmentées (post-chirurgie, post-brûlures…) sont également fréquentes. À un moindre degré, cela concerne également les eczématides achromiantes, le lupus, les hypomélanoses en goutte idiopathiques, et enfin beaucoup plus rarement les leucodermies accompagnant les géno- dermatoses et les endocrinopathies.
Les hyperpigmentations ont, elles aussi, des causes très diverses. Plusieurs groupes peuvent être identifiés : les hyperpigmentations post-inflammatoires et cicatricielles (suites de chirurgie, suites d’actes dermatologiques, brûlures, cicatrices d’acné…), les troubles pigmentaires secondaires à l’imprégnation hormonale (chloasma/mélasma de la grossesse ou sous estroprogestatifs), les lentigos solaires, les nævus plans étendus, les hyperpigmentations d’origine médicamenteuse, les photodermatoses (dermite des parfums…).
Les rougeurs constituent le dernier groupe de dyschromies et probablement le plus difficile à gérer. Les angiomes plans sont une bonne indication, tout comme les suites de procédures dermatologiques (laser, peeling…) au décours desquelles persiste un érythème transitoire qui peut être momentanément camouflé mais surtout doit être photoprotégé.
Le maquillage correcteur des dermatoses inflammatoires mérite une attention toute particulière car il s’agit ici de peaux très irritables, très réactives, sujettes aux intolérances, voire aux allergies. Acné, psoriasis, couperose, rosacée, plus ponctuellement dermatite atopique peuvent être concernés. Pour ces situations, le respect de la devise primum non nocere s’applique pleinement. Un avis médical préalable à toute initiative de maquillage correcteur est incontournable avec, si l’indication est retenue, un certain nombre de précautions touchant à la fois à la gestuelle et au choix des produits cosmétiques.
La correction des anomalies du relief cutané entre également dans le domaine d’intervention du maquillage correcteur. C’est une cible difficile, dominée par les processus cicatriciels post-traumatiques, post-chirurgicaux, les séquelles de brûlures dans leur dimension atrophique ou hypertrophique. Dans toutes ces situations, l’association à des troubles pigmentaires est quasi constante.
Il convient d’ajouter à cette liste les atteintes de la muqueuse et du pourtour labial, les lésions des paupières, la perte partielle ou totale des sourcils (pelade, chimiothérapie anticancéreuse…), dont la prise en charge, si besoin, participe à la satisfaction finale.
La problématique capillaire, que nous n’aborderons pas ici, est également un sujet majeur qui vient compléter ce cadre.
Les indications les plus fréquentes sont les dyschromies : dépigmentations, hyperpigmentations et zones érythémateuses.
Dans le cadre des dépigmentations, la situation la plus commune est le vitiligo. Les cicatrices dépigmentées (post-chirurgie, post-brûlures…) sont également fréquentes. À un moindre degré, cela concerne également les eczématides achromiantes, le lupus, les hypomélanoses en goutte idiopathiques, et enfin beaucoup plus rarement les leucodermies accompagnant les géno- dermatoses et les endocrinopathies.
Les hyperpigmentations ont, elles aussi, des causes très diverses. Plusieurs groupes peuvent être identifiés : les hyperpigmentations post-inflammatoires et cicatricielles (suites de chirurgie, suites d’actes dermatologiques, brûlures, cicatrices d’acné…), les troubles pigmentaires secondaires à l’imprégnation hormonale (chloasma/mélasma de la grossesse ou sous estroprogestatifs), les lentigos solaires, les nævus plans étendus, les hyperpigmentations d’origine médicamenteuse, les photodermatoses (dermite des parfums…).
Les rougeurs constituent le dernier groupe de dyschromies et probablement le plus difficile à gérer. Les angiomes plans sont une bonne indication, tout comme les suites de procédures dermatologiques (laser, peeling…) au décours desquelles persiste un érythème transitoire qui peut être momentanément camouflé mais surtout doit être photoprotégé.
Le maquillage correcteur des dermatoses inflammatoires mérite une attention toute particulière car il s’agit ici de peaux très irritables, très réactives, sujettes aux intolérances, voire aux allergies. Acné, psoriasis, couperose, rosacée, plus ponctuellement dermatite atopique peuvent être concernés. Pour ces situations, le respect de la devise primum non nocere s’applique pleinement. Un avis médical préalable à toute initiative de maquillage correcteur est incontournable avec, si l’indication est retenue, un certain nombre de précautions touchant à la fois à la gestuelle et au choix des produits cosmétiques.
La correction des anomalies du relief cutané entre également dans le domaine d’intervention du maquillage correcteur. C’est une cible difficile, dominée par les processus cicatriciels post-traumatiques, post-chirurgicaux, les séquelles de brûlures dans leur dimension atrophique ou hypertrophique. Dans toutes ces situations, l’association à des troubles pigmentaires est quasi constante.
Il convient d’ajouter à cette liste les atteintes de la muqueuse et du pourtour labial, les lésions des paupières, la perte partielle ou totale des sourcils (pelade, chimiothérapie anticancéreuse…), dont la prise en charge, si besoin, participe à la satisfaction finale.
La problématique capillaire, que nous n’aborderons pas ici, est également un sujet majeur qui vient compléter ce cadre.
Contraintes
L’efficacité des techniques de maquillage doit s’accompagner de choix garantissant au patient une sécurité optimale.
On privilégie des produits dermo- cosmétiques aux ingrédients parfaitement identifiés, ayant fait l’objet de tests dermatologiques en situation, tout particulièrement pour les sujets atteints de dermatoses inflammatoires.
Ces dermocosmétiques se doivent d’être non comédogènes. Leur application et leur retrait doivent être aisés pour ne pas induire, par une gestuelle trop appuyée, une irritation surajoutée.
Des antécédents d’allergie de contact doivent être systématiquement recherchés par l’interrogatoire. En cas de doute, des tests allergologiques sont souhaitables. D’une manière générale, et plus particulièrement pour les peaux sensibles et réactives, on s’oriente vers des formulations limitant au minimum la présence d’allergènes connus. Des gammes dermocosmétiques ont été spécialement développées pour répondre à ces problématiques du maquillage correcteur.
On privilégie des produits dermo- cosmétiques aux ingrédients parfaitement identifiés, ayant fait l’objet de tests dermatologiques en situation, tout particulièrement pour les sujets atteints de dermatoses inflammatoires.
Ces dermocosmétiques se doivent d’être non comédogènes. Leur application et leur retrait doivent être aisés pour ne pas induire, par une gestuelle trop appuyée, une irritation surajoutée.
Des antécédents d’allergie de contact doivent être systématiquement recherchés par l’interrogatoire. En cas de doute, des tests allergologiques sont souhaitables. D’une manière générale, et plus particulièrement pour les peaux sensibles et réactives, on s’oriente vers des formulations limitant au minimum la présence d’allergènes connus. Des gammes dermocosmétiques ont été spécialement développées pour répondre à ces problématiques du maquillage correcteur.
En pratique
La pratique du maquillage correcteur s’est largement répandue ces dernières années, une très forte demande émanant des centres d’oncologie. Dans la plupart de ces établissements, en raison de l’intégration de socio-esthéticiennes dans l’équipe soignante, les patients peuvent acquérir la maîtrise des techniques de base et les mettre en pratique, et éventuellement les adapter en fonction de l’évolution de leurs besoins. Le maquillage médical correcteur est également une des composantes de la prise en charge des séquelles de brûlures, aussi bien dans les centres spécialisés que dans les établissements de rééducation. Certaines stations thermales à orientation dermatologique proposent également des ateliers thématiques interactifs.
Un effort de formation très important a été fait auprès du personnel officinal, en partenariat avec l’industrie pharmaceutique et dermocosmétique. La pharmacie est un lieu privilégié pour recueillir conseils et partages d’expertise, dans le cadre de la mission d’éducation à la santé qui lui est de plus en plus dévolue.
Le but n’est pas de recommander un maquillage quotidien mais de trouver une correction compatible avec la prescription médicale, la sensibilité cutanée, les attentes du patient et sa capacité à se maquiller.
Cette technique est proposée aux femmes comme aux hommes et permet de cacher les lésions du visage comme du corps.
Un effort de formation très important a été fait auprès du personnel officinal, en partenariat avec l’industrie pharmaceutique et dermocosmétique. La pharmacie est un lieu privilégié pour recueillir conseils et partages d’expertise, dans le cadre de la mission d’éducation à la santé qui lui est de plus en plus dévolue.
Le but n’est pas de recommander un maquillage quotidien mais de trouver une correction compatible avec la prescription médicale, la sensibilité cutanée, les attentes du patient et sa capacité à se maquiller.
Cette technique est proposée aux femmes comme aux hommes et permet de cacher les lésions du visage comme du corps.
Base du maquillage
C’est une étape indispensable pour préparer la peau à recevoir les produits correcteurs. L’hydratation et l’assouplissement de la peau permettent un étalement plus homogène du maquillage et en améliorent la tenue. L’émollient qui sert de base doit être adapté au type de peau et à la sensibilité cutanée.
Si les patients sont traités avec des molécules photosensibilisantes, il est possible de remplacer la base de maquillage par une protection solaire.
Si les patients sont traités avec des molécules photosensibilisantes, il est possible de remplacer la base de maquillage par une protection solaire.
Correction de la couleur
Complémentarité des couleurs
Grâce aux couleurs complémentaires, il est possible de réduire l’intensité des lésions colorées et ainsi d’éviter les maquillages épais qui manquent de naturel et qui accentuent les reliefs de la peau. Le principe est de superposer deux couleurs complémentaires afin de les neutraliser.Sur le cercle chromatique (
Ainsi (
– un correcteur vert neutralise les imperfections à dominante rouge : cicatrice inflammatoire, couperose, rosacée, psoriasis… ;
– un correcteur jaune neutralise les imperfections à dominante violacée : ecchymose, angiome, cernes bleutés, varices… ;
– un correcteur corail neutralise les imperfections à dominante bleu foncé : tatouage bleu, nævus d’Ota…
Valeur des couleurs
La « valeur » d’une couleur est son amplitude lumineuse, du plus clair au plus foncé, son intensité est modifiée en y ajoutant du blanc ou du noir. Par exemple, la valeur foncée de l’orange est le brun alors que sa valeur claire est le beige (Donc pour neutraliser une imperfection brune, l’application d’une teinte orangée est nécessaire pour obtenir un beige clair. Ainsi un correcteur corail neutralise les imperfections à dominante brune : cicatrice hyperpigmentée, mélasma, cernes bruns, lentigos…
Correction du teint
Les formules pour corriger le teint doivent être hypoallergéniques, non comédogènes et contenir une protection solaire. De plus, il est souhaitable que leur concentration en pigments soit suffisamment élevée afin de pouvoir appliquer moins de matière sur la peau. Une bonne rémanence à l’eau, à la sueur sont aussi importantes pour ne pas avoir à se remaquiller en cours de journée. Ces fonds de teint correcteurs se déclinent sous deux formulations, les fluides et les compacts.
Ces fonds de teint sont très utiles pour maquiller les cicatrices du visage et du corps mais aussi pour prévenir ou neutraliser les hyperpigmentations. Leur coefficient de protection solaire est généralement de 30.
Les fonds de teint compacts sélectionnés pour le maquillage médical existent en deux formules : une texture « riche ou confort » qui convient aux peaux sèches et en post-acte et une texture « oïl-free ou fini mat » qui répond mieux aux besoins des peaux mixtes à grasses, acnéiques, aux hommes et au maquillage du corps.
La couvrance de ces formules très riches en pigments est modulable, et l’application à l’éponge donne un résultat plus léger et plus naturel. Lorsqu’une protection solaire quotidienne est prescrite et que les patients souhaitent malgré tout se maquiller, le fond de teint peut être remplacé par une crème solaire teintée ou un compact solaire teinté au pouvoir correcteur plus soutenu.
Fonds de teint correcteurs fluides
Les fonds de teint fluides sont intéressants pour masquer les imperfections légères du visage, teint terne, brouillé… mais aussi pour les peaux très sèches ou squameuses. Plus légers en pigments que les fonds de teint compacts, ils accentuent moins le relief cutané, et leur fini est moins sec donc plus confortable. C’est par exemple le produit idéal pour masquer les éruptions acnéiformes.Fonds de teint compacts
Ces formules sont les plus efficaces pour camoufler les lésions sévères du visage et du corps. Leur haute concentration en pigments leur confère un pouvoir correcteur remarquable et, grâce à leur composition, elles résistent très bien à l’eau, à la transpiration et sont sans transfert.Ces fonds de teint sont très utiles pour maquiller les cicatrices du visage et du corps mais aussi pour prévenir ou neutraliser les hyperpigmentations. Leur coefficient de protection solaire est généralement de 30.
Les fonds de teint compacts sélectionnés pour le maquillage médical existent en deux formules : une texture « riche ou confort » qui convient aux peaux sèches et en post-acte et une texture « oïl-free ou fini mat » qui répond mieux aux besoins des peaux mixtes à grasses, acnéiques, aux hommes et au maquillage du corps.
La couvrance de ces formules très riches en pigments est modulable, et l’application à l’éponge donne un résultat plus léger et plus naturel. Lorsqu’une protection solaire quotidienne est prescrite et que les patients souhaitent malgré tout se maquiller, le fond de teint peut être remplacé par une crème solaire teintée ou un compact solaire teinté au pouvoir correcteur plus soutenu.
Correcteurs beiges
Très souvent commercialisés sous forme de pinceaux, ces correcteurs beiges sont appliqués le plus souvent après le fond de teint pour masquer les cernes légers, zones d’ombre provoquées par les rides, et pour éclaircir les cicatrices déprimées afin d’en augmenter le volume.
Poudres
Les poudres sont utilisées pour fixer le maquillage et obtenir une bonne tenue de la correction.
Les poudres dites « lumière » sont à privilégier, elles donnent un aspect lumineux au visage et atténuent plus efficacement le teint terne. Les poudres « rosées » sont aussi très intéressantes pour leur effet « bonne mine ». Les teintes à déconseiller sont les teintes brunes qui peuvent donner un aspect « olive » sur un visage fatigué.
En revanche, la poudre n’est pas conseillée sur une peau squameuse, en cas de sécheresse cutanée ou de démangeaisons, le fini sec après application augmente ces symptômes.
Les poudres dites « lumière » sont à privilégier, elles donnent un aspect lumineux au visage et atténuent plus efficacement le teint terne. Les poudres « rosées » sont aussi très intéressantes pour leur effet « bonne mine ». Les teintes à déconseiller sont les teintes brunes qui peuvent donner un aspect « olive » sur un visage fatigué.
En revanche, la poudre n’est pas conseillée sur une peau squameuse, en cas de sécheresse cutanée ou de démangeaisons, le fini sec après application augmente ces symptômes.
Sourcils
Dessiner la ligne des sourcils est un geste difficile alors que c’est le geste de maquillage le plus important en oncologie.
Avec la chute des cheveux, la perte des sourcils reste le signe le plus reconnaissable d’une chimiothérapie et donc le plus affichant pour un patient.
Il existe quatre repères pour aider un patient à redessiner ses sourcils plus facilement :
– le sourcil débute au niveau de la ligne verticale angle interne du nez et de l’œil ;
– le point releveur se trouve sur la diagonale angle du nez-pupille ;
– la pointe du sourcil est sur la diagonale angle du nez-angle externe de l’œil ;
– le positionnement : au niveau d’une ligne horizontale qui part de la pointe de l’oreille.
Les demandes chez l’homme ne sont pas facilement exprimées, cependant cette correction peut être intéressante en cas de maintien de l’activité professionnelle. Dans ce cas, une ombre légère sur le tracé des sourcils est suffisante pour équilibrer le visage sans donner un sentiment de maquillage.
Avec la chute des cheveux, la perte des sourcils reste le signe le plus reconnaissable d’une chimiothérapie et donc le plus affichant pour un patient.
Il existe quatre repères pour aider un patient à redessiner ses sourcils plus facilement :
– le sourcil débute au niveau de la ligne verticale angle interne du nez et de l’œil ;
– le point releveur se trouve sur la diagonale angle du nez-pupille ;
– la pointe du sourcil est sur la diagonale angle du nez-angle externe de l’œil ;
– le positionnement : au niveau d’une ligne horizontale qui part de la pointe de l’oreille.
Les demandes chez l’homme ne sont pas facilement exprimées, cependant cette correction peut être intéressante en cas de maintien de l’activité professionnelle. Dans ce cas, une ombre légère sur le tracé des sourcils est suffisante pour équilibrer le visage sans donner un sentiment de maquillage.
Bouche
Le rouge à lèvres est un des gestes de beauté les plus anciens et toujours très utilisé. Cependant, sur des lèvres sèches, voire des chéilites, le résultat est souvent décevant. Les pigments accentuent la visibilité des squames, les teintes très bleutées ou trop nacrées ont tendance à accentuer le desséchement des lèvres. Un soin au préalable est alors conseillé : application d’un stick permettant d’hydrater les lèvres et de créer une couche protectrice. Un baume réparateur est plus efficace en cas de chéilite.
Pour colorer les lèvres des peaux sensibles, il est souhaitable de sélectionner un rouge ou baume à lèvres coloré hypoallergénique, sans parfum ni conservateur. En cas de sécheresse chronique, les baumes à lèvres colorés ont l’avantage d’être plus émollients et de contenir moins de pigments, permettant ainsi de ne pas dessécher les lèvres. Les produits à bannir : les rouges à lèvres mat et « longue tenue » car trop desséchants.
Pour colorer les lèvres des peaux sensibles, il est souhaitable de sélectionner un rouge ou baume à lèvres coloré hypoallergénique, sans parfum ni conservateur. En cas de sécheresse chronique, les baumes à lèvres colorés ont l’avantage d’être plus émollients et de contenir moins de pigments, permettant ainsi de ne pas dessécher les lèvres. Les produits à bannir : les rouges à lèvres mat et « longue tenue » car trop desséchants.
Tenue du maquillage
Une fine brume d’eau thermale, pulvérisée à 20 cm du maquillage et laissée sécher naturellement, fixe et augmente sa tenue. Cette technique est très intéressante pour le maquillage corporel plus soumis au frottement que le visage.
Démaquillage
Pour des peaux sensibilisées par les traitements médicamenteux, l’utilisation de produits inadaptés, appliqués avec un coton et par des frottements trop énergiques, peut être irritante.
Le choix d’un lait à démaquiller pour peaux hypersensibles avec des tensioactifs doux, sans parfum et sans conservateur est à privilégier.
La technique de « démaquillage aux doigts » peu connue des patientes est également à recommander :
– application du démaquillant du bout des doigts en mouvements circulaires ;
– rinçage à l’eau ou essuyage avec des mouchoirs en papier ;
– pulvérisation d’eau thermale pour parfaire le nettoyage et neutraliser la dureté de l’eau de ville.
Le choix d’un lait à démaquiller pour peaux hypersensibles avec des tensioactifs doux, sans parfum et sans conservateur est à privilégier.
La technique de « démaquillage aux doigts » peu connue des patientes est également à recommander :
– application du démaquillant du bout des doigts en mouvements circulaires ;
– rinçage à l’eau ou essuyage avec des mouchoirs en papier ;
– pulvérisation d’eau thermale pour parfaire le nettoyage et neutraliser la dureté de l’eau de ville.
Maquillage thérapeutique ?
Il serait hasardeux d’avancer que maquiller une lésion dermatologique peut, par un effet direct, avoir une incidence favorable sur l’évolution de cette lésion… C’est par l’impact positif qu’il peut engendrer sur la qualité de vie que le maquillage correcteur peut modifier considérablement le quotidien des patients : changer le regard de l’autre, restaurer une estime de soi très abîmée, retrouver la confiance en soi, prendre pleinement sa place dans une société où, même s’il faut le déplorer, l’image tient une place beaucoup trop grande.
Le maquillage correcteur est un outil, un moyen de faciliter le lien social, accessible à tous, qu’il faut faire connaître. Être là pour faire découvrir, pour conseiller, pour accompagner, dans le respect du choix de chaque individu et en étant attentif à ses réels désirs.
Le maquillage correcteur est un outil, un moyen de faciliter le lien social, accessible à tous, qu’il faut faire connaître. Être là pour faire découvrir, pour conseiller, pour accompagner, dans le respect du choix de chaque individu et en étant attentif à ses réels désirs.