Le molluscum pendulum, ou « acrochordon », est une tumeur épithéliale bénigne. Sa physiopathologie n’est pas élucidée. Le diabète de type 2 pourrait être un facteur favorisant. Il siège plus volontiers au niveau du cou, des creux axillaires ou de la région inguinale mais peut également survenir au niveau ano-périnéo-fessier.
Cliniquement, il prend typiquement la forme d’une excroissance le plus souvent de petite taille (fig. 2), de consistance molle, de couleur rosée ou brun foncé, comportant un pédicule dont la finesse est évocatrice du diagnostic. Généralement asymptomatique, il peut parfois s’ulcérer et être à l’origine de douleurs et de saignements.
Les principaux diagnostics différentiels sont le molluscum contagiosum, l’hidradénome papillifère, la kératose séborrhéique, le condylome, le kyste sébacé, la thrombose hémorroïdaire externe, la marisque, le nævus bénin, plus rarement le mélanome malin, le carcinome basocellulaire, la maladie de Bowen, le carcinome épidermoïde. L’analyse histologique est utile en cas de doute diagnostique.
Concernant la prise en charge, la destruction par électro-coagulation ou cryothérapie, voire l’exérèse, est indiquée en cas de gêne (irritation locale, préjudice esthétique).