Les nuisances sonores sont, après la pollution atmosphérique, le deuxième facteur environnemental responsable de dommages sanitaires en Europe. Qu’elles soient professionnelles, environnementales ou de voisinage, leurs conséquences cliniques, socio-comportementales et économiques vont bien au-delà d’une simple altération de la qualité de vie ou d’une banale sonophobie sociétale. Et la demande d’interventions des pouvoirs publics s’accroît pour arbitrer les conflits qu’elles suscitent. En pratique, au-delà de l’impact sur la santé de la doléance, le praticien doit en mesurer le caractère quasi « médicolégal » et guider le plaignant dans une réglementation complexe.

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