Imaginons que, dans le cadre de votre pratique, l’une de vos patientes, âgée de 43 ans, vous annonce qu’elle vient de subir une annexectomie totale de réduction de risque. Vous l’interrogez sur les raisons de cette chirurgie alors qu’elle ne présentait aucun problème gynécologique. Elle vous informe alors être porteuse asymptomatique d’un variant pathogène (également appelé mutation) de BRCA1, gène de prédisposition au cancer du sein et de l’ovaire. Sa sœur est en rémission d’un cancer du sein diagnostiqué alors qu’elle avait 37 ans, et sa mère a récemment développé un cancer de l’ovaire à 63 ans (
Apprenant par sa mère l’existence de ce variant pathogène, la patiente a pris rendez-vous auprès d’une équipe spécialisée d’oncogénétique. Lors de la consultation, après conseil génétique et recueil de son consentement écrit, un prélèvement sanguin a été réalisé pour un diagnostic présymptomatique. Le résultat est revenu positif. Sa sœur a entrepris la même démarche et elle est également porteuse.
Références