Afin que les patients qui en ont un besoin immédiat puissent en bénéficier, l’ANSM, le Collège de la médecine générale et les syndicats de pharmaciens préconisent aux prescripteurs :
- Évitez de prescrire du paracétamol à vos patients qui n’en ont pas un besoin immédiat.
- Lorsque la situation le permet, privilégiez une posologie de 3 prises par jour toutes les 8 heures (au lieu de 4 prises par jour toutes les 6 heures)
Ils rappellent par ailleurs qu’en cas de douleurs et/ou fièvre, il ne faut pas se reporter sur les AINS (et d’autant moins chez l’enfant) ; ceux-ci sont par ailleurs contre-indiqués chez la femme enceinte dès le début du 6e mois.
Que dire à vos patients ?
Outre les règles générales de bon usage du paracétamol (ne pas dépasser les doses recommandées, vérifier sa présence dans tous les médicaments consommés de façon concomitante pour éviter un surdosage susceptible d’entraîner des lésions hépatiques graves ; s’hydrater en cas de fièvre…), il convient de rappeler aux patients :
- Ne pas constituer de stock de paracétamol dès lors qu’il n’y a pas de besoin immédiat.
- La pharmacie pourra dispenser une quantité de paracétamol inférieure à celle qui figure sur l’ordonnance, en fonction de chaque situation et des besoins individuels ; il s’agit de la dispensation adaptée.
- En l’absence de prescription, la pharmacie limite la dispensation à 2 boîtes par patient.
- La production et les livraisons en paracétamol ont été ajustées pour permettre un approvisionnement sûr et continu sur l’ensemble du territoire.
ANSM. Paracétamol : limiter les tensions d’approvisionnement qui se prolongent. 19 octobre 2022.