Un patient de 58 ans, militaire, est vu aux urgences pour une douleur du bras gauche survenue brutalement lors d’une séance de sport de combat, précisément lors d’un mouvement de flexion contre opposition et en écrasement. La musculature exceptionnelle de ce patient ne laisse guère place au doute dès le retrait de sa veste : il a un « signe de Popeye » massif, pathognomonique de la rupture distale du biceps brachial (fig. 1 et 2).
La radiographie – à réaliser systématiquement pour rechercher un éventuel arrachement de la tubérosité radiale –, bien que normale sur le plan osseux, montre de façon encore plus évidente la rétraction du biceps (fig. 3).
La radiographie – à réaliser systématiquement pour rechercher un éventuel arrachement de la tubérosité radiale –, bien que normale sur le plan osseux, montre de façon encore plus évidente la rétraction du biceps (fig. 3).
Références
1. Nesterenko S, Domire ZJ, Morrey BF, et al. Shoulder elbow strength and endurance in patients with a ruptured distal biceps tendon. Elbow Surg 2010;19(2):184-9.
2. Kelly MP, Perkinson SG, Ablove RH, et al. Distal biceps tendon ruptures: an epide-miological analysis using a large population database. Am J Sports Med 2015;43:2012-7.
3. Catonne Y, Guerini H. Tendinopathies et ruptures distales du biceps brachial (biceps brachii). Traumatologie en pratique sportive. Elsevier Masson, Paris ; 2021. p. 71-9.
2. Kelly MP, Perkinson SG, Ablove RH, et al. Distal biceps tendon ruptures: an epide-miological analysis using a large population database. Am J Sports Med 2015;43:2012-7.
3. Catonne Y, Guerini H. Tendinopathies et ruptures distales du biceps brachial (biceps brachii). Traumatologie en pratique sportive. Elsevier Masson, Paris ; 2021. p. 71-9.
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