Si le traitement du cancer de l’endomètre est chirurgical dans un premier temps, la majorité des patientes relève d’un traitement adjuvant. Ce traitement a pour objectif à la fois le contrôle locorégional vaginal et pelvien (par la curie­thérapie et la radiothérapie externe) et l’amélioration de la survie (par la chimiothérapie). Les traitements antihormonaux, les thérapies ciblées et l’immunothérapie n’ont, à ce jour, pas de place en traitement adjuvant pour les cancers de l’endomètre.1

Des critères histologiques

Des indications variables selon le risque de rechute

Pas de traitement adjuvant en cas de risque faible

Deux profils à risque intermédiaire

Risque intermédiaire haut : se référer à la stadification ganglionnaire

La chimiothérapie bénéficie aux patientes à haut risque

Description des différentes méthodes thérapeutiques

Curiethérapie intravaginale en ambulatoire

Radiothérapie externe, des recommandations actualisées

Chimiothérapie, le plus souvent par carboplatine-paclitaxel

Des traitements personnalisés adaptés au stade des lésions et au niveau de risque

Références

Résumé

Le traitement premier des cancers de l’endomètre est chirurgical. Le traitement adjuvant est fondé sur le niveau de risque de rechute qui dépend du type histologique, du grade, de la présence d’emboles, du stade FIGO et du profil génomique. Si le risque est bas, aucun traitement adjuvant n’est recommandé ; s’il est intermédiaire, une curiethérapie est le plus souvent recommandée. À partir du risque intermédiaire haut peuvent se discuter une radiothérapie externe (pour le contrôle pelvien) et une chimiothérapie (pour le contrôle à distance). Enfin, pour les patientes à haut risque de récidive, la chimiothérapie est recommandée, éventuellement associée à une radiothérapie externe.