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Impact de l’épigénétique sur la descendance

L’épigénétique étudie les mécanismes qui modifient le phénotype sans modifier la séquence de l’ADN. Cette modification phénotypique peut notamment être induite par l’environnement. Elle peut être réversible mais aussi transmise de génération en génération. Les mécanismes impliqués sont multiples et ne sont pas encore tous connus. La méthylation de certaines cytosines de l’ADN, ainsi que les méthylations et les acétylations des histones jouent un rôle majeur.

Les anticoagulants oraux directs pour l’artériopathie ?

L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est une pathologie fréquente, dont la morbidité et la mortalité sont comparables à celles de l’infarctus du myocarde (IDM). Au stade le plus évolué, l’AOMI expose aussi au risque d’amputation. Les antiplaquettaires, acide acétylsalicylique (ASA) ou clopidogrel, sont la pierre angulaire de son traitement médical. Les héparines sont réservées aux cas d’occlusion thrombotique récente ou aux périodes peropératoires. Les antivitamine-K sont parfois prescrits après une revascularisation par pontage en veine. 

Spécificités de la prévention secondaire en pathologie neurovasculaire

Après un accident vasculaire cérébral (AVC), la prévention secondaire fait appel aux mêmes médicaments que la pathologie coronaire, mais la spécificité d’organe influence certaines indications. En effet : 
– les AVC sont plus hétérogènes que la maladie coronaire. Chaque sous-type d’ischémie et d’hémorragie cérébrale expose à un risque évolutif différent, qui modifie la balance bénéfice / risque et oriente le choix du traitement ; 

Physiopathologie des neuropathies inflammatoires

Le champ des neuropathies périphériques inflammatoires s’est considérablement élargi ces dernières années. Leur classification a été améliorée, tant sur le plan syndromique que sur celui de la physiopathologie. Des mécanismes immunologiques et inflammatoires peuvent être caractérisés au cours de neuropathies aussi différentes que les polyradiculoneuropathies inflammatoires aiguës et chroniques, certaines polyneuropathies, les neuronopathies, les neuropathies à petites fibres. 

Transplantation utérine

La transplantation utérine est le premier traitement proposé pour l’infertilité utérine absolue. C’est également la première transplantation d’organe de nature transitoire – pour la durée d’une ou deux grossesses – envisagée pour une indication non vitale, à savoir la capacité de porter un enfant et de lui donner naissance. Si la technique est encore expérimentale, à ce jour plus de 70 transplantations utérines ont été réalisées dans le monde, dont la première en France par l’équipe de l’hôpital Foch en 2019, qui a abouti à une naissance vivante en février 2021. 

Les mécanismes du lupus systémique

Le lupus systémique est une maladie chronique dont la présentation clinique est hétérogène, caractérisée par la production d’auto-anticorps dirigés contre des antigènes nucléaires. Son apparition résulte de l’exposition à un environnement favorisant et d’événements immunologiques aléatoires (stochastiques) sur un terrain génétique favorisant. Les auto-antigènes semblent principalement provenir d’une élimination anormale de cellules mortes (efférocytose).

Pourquoi promouvoir la dialyse péritonéale ?

La dialyse péritonéale (DP) est sous-employée en France, soit 6 % contre 11 % dans le monde. Elle offre pourtant des avantages qui sont, d’une part, médicaux : meilleure survie qu’avec l’hémodialyse, peu de contre-indications, pas de fistule artérioveineuse (avec son sacrifice vasculaire et son débit cardiaque élevé). Il s’agit d’une technique de choix avant transplantation car elle protège la fonction rénale résiduelle et améliore le syndrome cardiorénal.
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