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TAVI : pour quels patients ?

Dans les pays industrialisés, le rétrécissement valvulaire aortique est la valvulopathie la plus fréquente. Longtemps infraclinique, elle est responsable d’une morbi-mortalité importante, de 50 % 2 ans après le diagnostic. L’implantation d’une valve aortique par voie percutanée (TAVI) a permis aux patients d’accéder à un traitement efficace, malgré des comorbidités qui contrindiquaient la chirurgie valvulaire.

Plaquettes de culture : vers une introduction chez l’homme

 Les plaquettes, anucléées, sont les plus petits éléments figurés du sang. Leur rôle principal consiste à arrêter ou à prévenir les saignements, mais elles sont également impliquées dans d’autres fonctions comme l’immunité, l’inflammation ou la progression tumorale. L’essor des biotechnologies et les connaissances acquises sur les mécanismes qui régulent leur biogenèse permettent aujourd’hui d’envisager la production de plaquettes de culture, disponibles à la demande et immunologiquement compatibles.

Place des bétabloquants dans la coronaropathie

Avec un bénéfice majeur sur la mortalité, les bêta-bloquants ont transformé le pronostic de l’infarctus du myocarde. Les études randomisées validant incontestablement cet intérêt sont anciennes et remontent à une période où la réparation des artères coronaires, l’aspirine et les statines ne faisaient pas partie de l’arsenal thérapeutique. Les bêta-bloquants ont également amélioré les symptômes angineux des coronariens stables, devenant ainsi la classe thérapeutique de première intention de l’angor.

Vers de nouveaux antipsychotiques

Souvent compris comme les médicaments des schizophrénies, les antipsychotiques sont l’une des plus anciennes classes de mé-dications psychotropes toujours en usage. Les propriétés antipsychotiques de la première de ces molécules, la chlorpromazine, ont été découvertes fortuitement ; secondairement, leur propriété d’antagonisme de la dopamine, au même moment que le rôle de la dopamine, furent élucidés.

De l’imipramine à la kétamine

La découverte des premiers traitements antidépresseurs date des années 1950. Les propriétés des deux premières classes de traitements antidépresseurs, les inhibiteurs de la mono-amine oxydase (IMAO) et les tricycliques, furent découvertes par sérendipité. L’iproniazide, alors utilisé comme antituberculeux, avait pour « effet secondaire » une « stimulation du système nerveux central » : élévation de l’humeur, vitalité accrue.

Tatouage et réaction sarcoïdosique

Les réactions non allergiques prévalent dans les tatouages noirs d’autant plus que la quantité d’encre injectée est importante ; elles se manifestent sous la forme de lésions papulo-nodulaires. Les nanoparticules de noir de carbone s’agglomèrent dans le derme pour former des granulomes sarcoïdosiques. Il est souvent difficile de distinguer un granulome à corps étranger lié aux pigments où dominent histiocytes, fibroblastes et cellules géantes, d’un granulome sarcoïdosique caractérisé par des foyers circonscrits de cellules épithélioïdes. 

Complications des tatouages

Les complications infectieuses des tatouages sont aiguës ou retardées, parfois systémiques. Les mesures d’hygiène rigoureuses ont permis de diminuer les risques de transmission virale (hépatite B ou C, VIH). En revanche, les infections bactériennes restent fréquentes (10 %), dominées par les staphylocoques, streptocoques et Pseudomonas. Les complications non infectieuses sont essentiellement cutanées (67 % des cas). Elles peuvent se présenter sous forme de papulo-nodules touchant électivement la couleur noire.
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