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Screening des anticancéreux : une piste moléculaire ?

La plupart des traitements disponibles en psychiatrie ont été découverts de façon fortuite. En oncologie, depuis les années 1990, des traitements ciblés ont été mis au point pour le traitement des cancers, permettant d’augmenter significativement l’espérance de vie. Certaines voies biologiques d’intérêt en oncologie pourraient également être les cibles de traitements de pathologies psychiatriques. Ainsi, la voie mTOR (mammalian target of rapamycin) et la voie de la kynurénine intéressent autant les oncologues que les psychiatres.

Troubles du sommeil et de la vigilance

L’insomnie est le plus fréquent des troubles du sommeil, traditionnellement traitée par des hypnotiques, tels les benzodiazépines et les médicaments apparentés dits en « Z », qui agissent sur le récepteur GABA-A, et plus récemment par les thérapies cognitivo-comportementales. Des hypnotiques innovants ciblant le système orexine (ou hypocrétine) sont en cours de développement.

Uvéites et tatouages

Les uvéites cliniques et histologiques sont une complication spécifique des tatouages survenant dans le cadre d’une réaction d’hypersensibilité retardée et/ou d’une réaction granulomateuse ; la symptomatologie est fonction de la localisation de l’uvéite, le plus souvent antérieure. Trois tableaux cliniques peuvent être observés : sarcoïdose avec granulome sur tatouage et uvéite, uvéite isolée avec granulome sur tatouage, uvéite après tatouage sans granulome sur le tatouage. La prévention des uvéites est mal connue.

Transmission iatrogène des protéines β-amyloïde et tau

Depuis la découverte du caractère transmissible des maladies à prions (maladie de Creutzfeldt-Jakob, maladie de la vache folle, encéphalopathie spongiforme, par greffe de dure-mère, utilisation en France d’hormone de croissance extraite du cerveau du cadavre de personnes âgées, « kuru », encéphalopathie dégénérative chez les aborigènes de Nouvelle-Guinée après des rites anthropophagiques mor­tuaires), on soupçonne d’autres maladies neurodégénératives d’être transmissibles.

Suivi psychologique périnatal

La dépression périnatale est une cause de souffrance pour la femme, sa famille, et peut avoir un impact sur le développement de l’enfant dans les formes sévères et durables. Ce terme englobe les dépressions survenant durant la grossesse (dépression prénatale) et après l’accouchement (dépression du post-partum). La dépression prénatale concernerait 8 à 12 % des femmes. Dans près de la moitié des cas, les symptômes dépressifs persisteraient après l’accouchement.

Problèmes médico-légaux posés par les AVC périnatals

Il s’agit de dossiers difficiles car ils impliquent des séquelles neurologiques parfois très lourdes, peuvent mettre en cause l’accou­chement et/ou l’accoucheur, soulèvent de délicats problèmes diagnostiques, et peuvent mettre en jeu des montants financiers considérables. L’évaluation médico-légale requiert, outre des connaissances physiopathologiques actualisées dans le domaine des AVC périnatals, l’analyse précise des données d’imagerie et la constitution d’un collège d’experts associant obstétricien, néonatologue et radio-pédiatre.

Épidémiologie des addictions

En France, chez les 18-75 ans, l’alcool concerne 47 millions d’expérimentateurs (dont 5 millions d’usagers quotidiens), le tabac 36 millions (dont 13 millions d’usagers quotidiens). Le cannabis est expérimenté par 18 millions de sujets âgés de 18 à 64 ans (dont 900 000 usagers quotidiens). Nombre d’addictions comportementales sont d’actualité particulière avec les contraintes sociétales d’aujourd’hui (Covid) : jeux d’argent et de hasard, jeux vidéo, Internet, travail, sport… mais elles sont, pour la plupart, peu quantifiées.

Apport de l’imagerie pour le diagnostic et la datation des AVC périnatals

L’IRM est la modalité d’imagerie recommandée car elle permet de montrer les zones ischémiques et/ou hémorragiques de façon fiable et rapide après leur constitution et de préciser leur étendue. Les séquences vasculaires évaluent, sans utilisation systématique de produit de contraste, la présence d’anomalies artérielles ou veineuses associées.

Mécanismes cérébraux des biais cognitifs chez les joueurs pathologiques

Les addictions comportementales incluent l’addiction aux jeux de hasard et d’argent ou jeu pathologique, l’addiction aux jeux vidéo, les achats compulsifs, les addictions alimentaires, la dépendance à l’activité physique, les dépendances sexuelles et affectives... Il existe des similitudes neurobiologiques, psychopathologiques et comportementales entre les addictions à des produits et les addictions comportementales. La neuro-imagerie (IRM fonctionnelle) est capable de mettre en évidence des changements cérébraux lors de biais cognitifs dans le jeu pathologique.
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