Un arrêté publié le 28 septembre 2025 au Journal Officiel étend le remboursement du Beyfortus (nirsévimab) aux enfants vulnérables jusqu’à 2 ans.

Jusqu’à maintenant, Beyfortus (nirsévimab) – anticorps monoclonal protégeant les nourrissons contre les infections à VRS – était remboursé chez les enfants de moins d’un an connaissant leur première saison de circulation du virus.

Désormais, il le sera aussi chez les enfants jusqu’à deux ans s’ils sont particulièrement vulnérables à une infection grave au VRS (au cours de leur deuxième saison de circulation du VRS donc), selon les recos de la HAS .

Quant aux critères médicaux de vulnérabilité au VRS la deuxième année de vie, les RCP cite les enfants atteints de dysplasie bronchopulmonaire ou d’une cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique.

L’AFPA propose d’y ajouter :

  • les enfants porteurs d’un déficit immunitaire, congénital ou acquis par des traitements ;
  • les enfants souffrant de maladie neuromusculaire grave ou polyhandicapés, à risque de toux inefficace et fatigabilité musculaire (pathologie neuromusculaire majeure, mucoviscidose, trisomie 21 avec atteinte respiratoire) ;
  • prématurés avec séquelles respiratoires documentées, en particulier ceux avec oxygénodépendance > 28 jours en période néonatale ;
  • à évaluer selon les cas : enfant ayant eu des épisodes de bronchiolite grave la première saison, hospitalisation en réanimation ou hospitalisation prolongée.

L’éligibilité doit être réévaluée par le médecin, en tenant compte de l’évolution de l’état de santé et du degré d’exposition au risque.

Il n’y a pas à ce jour d’élargissement à tous les enfants avec antécédent de prématurité modérée ou de passage hospitalier simple.

La dose lors de la 2e saison d’exposition au VRS est consensuelle : 2 x 100 mg (à partir du poids de 10 kg).

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