Richard, 61 ans, est adressé par le dentiste du village resté perplexe devant un « abcès dentaire » inhabituel : l’importante voussure de la partie gauche du voile du palais est ulcérée à son sommet (fig. 1 ). Cette tuméfaction apparue progressivement n’a pas disparu avec l’antibiothérapie et les soins de bouche. Son aspect justifie d’emblée une biopsie.
Les carcinomes épidermoïdes représentent plus de 90 % de ces néoplasies. Les autres types sont essentiellement les tumeurs malignes des glandes salivaires (carcinome adénoïde kystique, adénocarcinome), comme la lésion de Richard (glandes accessoires du palais). Cette localisation quasi exclusive de l’APBG a, inhabituellement, un sex-ratio de 2 femmes pour 1 homme.
Lésion asymptomatique et d’évolution lente, sa découverte est fortuite et tardive, généralement lorsqu’elle s’ulcère et devient douloureuse. Son diagnostic histologique est difficile. Les métastases sont rares (10 %).
Le bilan d’extension comporte tomodensitométrie ou IRM de la région cervicale, et panendoscopie ORL. Le scanner de Richard n’a pas montré de diffusion métastatique (fig. 2 ).
Le traitement est chirurgical : exérèse large avec marges saines centimétriques, avec ou sans curage ganglionnaire. On complète habituellement par une radiothérapie pour les stades moyens ou avancés, avec ou sans chimiothérapie.
Les récidives locales (10 à 25 %) sont plus agressives et surviennent en moyenne après 15 ans : l’APBG nécessite donc une longue surveillance.
Les carcinomes épidermoïdes représentent plus de 90 % de ces néoplasies. Les autres types sont essentiellement les tumeurs malignes des glandes salivaires (carcinome adénoïde kystique, adénocarcinome), comme la lésion de Richard (glandes accessoires du palais). Cette localisation quasi exclusive de l’APBG a, inhabituellement, un sex-ratio de 2 femmes pour 1 homme.
Lésion asymptomatique et d’évolution lente, sa découverte est fortuite et tardive, généralement lorsqu’elle s’ulcère et devient douloureuse. Son diagnostic histologique est difficile. Les métastases sont rares (10 %).
Le bilan d’extension comporte tomodensitométrie ou IRM de la région cervicale, et panendoscopie ORL. Le scanner de Richard n’a pas montré de diffusion métastatique (
Le traitement est chirurgical : exérèse large avec marges saines centimétriques, avec ou sans curage ganglionnaire. On complète habituellement par une radiothérapie pour les stades moyens ou avancés, avec ou sans chimiothérapie.
Les récidives locales (10 à 25 %) sont plus agressives et surviennent en moyenne après 15 ans : l’APBG nécessite donc une longue surveillance.
Pour en savoir plus
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Dehen L, Schwob E, Pascal F. Cancers des muqueuses orales et génitales. Rev Prat 2013;63: 907-12.
Vergez S, Dupret-Bories A, Vairel B, de Bonnecaze G. Tumeurs de la cavité buccale, naso- sinusiennes et du cavum, et des voies aérodigestives supérieures. Rev Prat 2017;67:e511-8.
Dehen L, Schwob E, Pascal F. Cancers des muqueuses orales et génitales. Rev Prat 2013;63: 907-12.
Vergez S, Dupret-Bories A, Vairel B, de Bonnecaze G. Tumeurs de la cavité buccale, naso- sinusiennes et du cavum, et des voies aérodigestives supérieures. Rev Prat 2017;67:e511-8.
Dehen L, Schwob E, Pascal F. Cancers des muqueuses orales et génitales. Rev Prat 2013;63: 907-12.
Vergez S, Dupret-Bories A, Vairel B, de Bonnecaze G. Tumeurs de la cavité buccale, naso- sinusiennes et du cavum, et des voies aérodigestives supérieures. Rev Prat 2017;67:e511-8.
Dehen L, Schwob E, Pascal F. Cancers des muqueuses orales et génitales. Rev Prat 2013;63: 907-12.
Vergez S, Dupret-Bories A, Vairel B, de Bonnecaze G. Tumeurs de la cavité buccale, naso- sinusiennes et du cavum, et des voies aérodigestives supérieures. Rev Prat 2017;67:e511-8.
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