En comparaison avec d’autres vénéréologues français qui l’ont précédé au cours du XIXe siècle, Jules Janet (1861 - 1942) [fig. 1] et ses travaux scientifiques sur la prévention et le traitement de la gonorrhée sont peu connus, bien que leur importance soit indéniable. Né à Bourg-la-Reine, dans les Hauts-de-Seine, il a grandi à Paris, près de la Sorbonne. Il est le neveu du philosophe Paul Janet (1823 - 1899).1,2 Son parcours académique a débuté dans les sciences naturelles où il obtient le grade de licencié avant d’être admis comme externe des hôpitaux puis interne chez les Prs Charles Mauriac, Amédée Dumontpallier et Joseph Polaillon, respectivement à l’hôpital du Midi, à La Pitié-Salpêtrière et à l’Hôtel-Dieu. En 1886, il intègre l’hôpital Necker afin d’achever son internat dans le service du Pr Jean Casimir Félix Guyon (1831 - 1920), fondateur de l’urologie en France. Il devient rapidement urologue, spécialisé en endoscopie.2 À partir de 1889, il assume graduellement la fonction de responsable des travaux endoscopiques à l’hôpital Necker au sein du service du Pr Guyon.3,4 Il reste chef des travaux endoscopiques de la clinique des voies urinaires (ou urologiques) à Necker jusqu’aux années 1930.
Sa contribution la plus importante a été l’introduction d’une méthode d’irrigation de l’urètre par l’utilisation d’une solution aqueuse de permanganate de potassium, ainsi que la systématisation du traitement antiseptique de l’urétrite gonococcique par l’albumose argentique, un composé protidique gélatineux d’argent colloïdal aux propriétés anti-infectieuses, commercialisé sous le nom d’Argyrol 20 %.6 - 8
Jules Janet, avant de se consacrer pleinement à l’urologie, s’est provisoirement joint aux recherches de son frère aîné, le fameux Dr Pierre Marie Félix Janet (1859 - 1947) [fig. 2] – célèbre psychiatre et psychologue (psychologie dite dynamique) à l’aube du siècle dernier, devenu plus tard un hypnothérapeute de renom – 9 dans les domaines de l’hystérie, de l’hypnotisme et du somnambulisme. Il a même osé, en 1888, se différencier de l’approche de Pierre sur la théorie de la double personnalité.9,10 Malgré ces divergences, en dehors de la sphère académique, les relations affectives entre les deux frères sont restées intimes tout au long de leur vie et jusqu’à la mort de Jules.9 Versé au début de sa carrière dans les deux spécialités médicales, Jules Janet a travaillé d’une manière innovante dans le domaine de la psycho-physiopathologie urodynamique en étudiant les causes psychogènes des désordres mictionnels, au confluent de l’urologie et de la psychiatrie.11,12 Ses conclusions ont été publiées, en 1890, dans un ouvrage titré Troubles psychopathiques de la miction, sujet qui avait été par ailleurs le sujet de sa thèse.2,11 Dans celle-ci, le jeune Dr Jules Janet se sert du terme « faux urinaires » inventé par son maître, le Pr Guyon, afin de qualifier les différents patients atteints de troubles variés et hétéroclites de la miction dont la cause ne se situe néanmoins ni au niveau de l’urètre ni au niveau de de la vessie.11
Travaux scientifiques : le système à la Janet
L’invention par Janet, en 1892, du traitement par lavages urétraux au siphon extensifs et abondants, a constitué une étape importante dans le traitement de la gonorrhée.6 Pour cette méthode, un récipient d’une capacité de 1 à 2 kg était utilisé, ainsi qu’une sonde en caoutchouc de 1,5 m de long munie d’un embout en verre (canules de Janet).6,7 Le processus se déroulait selon les étapes suivantes : au début, le récipient était placé à une hauteur de 75 cm, ou même à 130 - 150 cm en fonction du stade de la maladie*.6,7 La température de la solution au sein du siphon était élevée, afin d’induire une hyperémie des tissus ciblés.6,8 Le débit à appliquer fluctuait en fonction de l’évolutivité de la gonorrhée, et plus particulièrement de son extension et de sa topographie (fig. 3).6,7 En même temps, la dilatation de l’urètre engendrée par le volume du jet était surveillée méticuleusement à l’aide d’un système de monitorage qui renforçait l’innocuité du traitement dans le but d’éviter des complications graves.6,7 Par ailleurs, la régression subséquente de l’inflammation tout au long de l’urètre postérieur et la relaxation consécutive du sphincter lisse interne du col vésical permettaient un passage partiel à bas débit de la solution médicamenteuse de l’urètre vers la vessie tout en garantissant un minimum de traitement de l’atteinte vésicale pariétale.6,7 Les solutions contenaient un mélange de plusieurs antiseptiques et plus particulièrement des différents types d’argent colloïdal tels que le protargol, l’argyrol ou l’hypargol, de l’argentamine (solution aqueuse de phosphate d’argent), du permanganate de potassium, de la dichloramine (un équivalent de l’hypochlorite de sodium) et du Rivanol (lactate d’éthacridine) ; elles étaient versées pendant environ une semaine selon un protocole bien défini.6,7
D’après les écrits de Jules Janet, cette méthode a permis de guérir 10 hommes sur 15 dans la première série de patients, et ceci dans un délai de six à dix jours, tandis que dans la deuxième série la guérison a été obtenue pour 24 patients après six à huit jours et pour 51 patients dans un délai de huit à quinze jours, sur un total de 122 cas.6 Ces résultats encourageants lui ont permis de gagner le prix Herpin 1898 de l’Académie nationale de Metz.13 Peu après, il a légèrement modifié et perfectionné le système des lavages urétro-vésicaux en simplifiant la composition des solutions, consistant dorénavant principalement en du permanganate de potassium.2,13 La méthode pour traiter différentes formes de gonorrhée par les « grands lavages permanganatés hautement dilués à la Janet » est restée classique et s’est répandue dans le reste de l’Europe, voire au-delà.2,3,13
D’après Janet, il n’y avait pratiquement aucune contre-indication à l’emploi des lavages pour traiter toute forme de blennorragie à condition que l’urètre antérieur soit mis au repos entre les lavages.6,14 Une atteinte urétrale spongieuse (antérieure) ne nécessitait qu’un lavage strictement limité dans cette zone.6,7 La densité des solutions permanganatées tenait compte de la phase de l’infection gonococcique, était quasi proportionnelle à la gravité de la lésion urétrale et devait a priori se situer entre 0,05 - 0,35 et 0,75 ‰.3,5,13 Ce modèle, ajusté par un calibrage de l’orifice de la canule de Janet afin de permettre une rationalisation du jet obtenu, en fonction de l’évolution de la blennorragie, a été caractérisé en 1933, comme janétisation ; encore une illustration indicative du poids spécifique que le nom de Jules Janet présentait dans le monde médical.15
Innovations urologiques
Sur le plan chirurgical aussi, Janet a innové. Il a inventé divers outils et appareils médicaux à destination diagnostique et/ou thérapeutique, tels le siphon-laveur aseptique et l’appareil-élévateur pour injections dit « du Dr Janet » associé à son propre stérilisateur et de nombreux autres instruments qui portent son nom : le dilatateur cylindroconique du Dr Janet, le cathéter et béniqué conique, la sonde cannelée à manche, le stylet à manche, la canule avec bout en platine, la canule en métal nickelé à jet récurrent, le bistouri droit, courbe et demi-courbe à olive du Dr Janet, l’écarteur méatique extensible trivalve, la valve urétrale du Dr Janet, le trajectome du Dr Janet, la bougie en gomme à olive double, la porte-pommade courbe, la pince urétrale à coulisse, la canule cystoscopique pour les glandes et, avant tout, la légendaire seringue urétrale stérilisable du Dr Janet (fig. 4).5,14,15
Le dilatateur cylindroconique ainsi que les cathéter et béniqué coniques conçus en 1895 ont trouvé une place spéciale dans la prise en charge des sténoses urétrales post-infectieuses.5,14 On parlait alors de dilatation d’un blennorragique rétréci, voire d’un malade prostatorrhéique.4 En dehors de tout contexte gonococcique séquellaire, cette intervention salutaire était, en outre, privilégiée dans la prise en charge des rétrécissements urétraux fibreux et cicatriciels, secondaires à des cautérisations intempestives employées selon la méthode fâcheuse et désuète du Pr Guyot (instillations de nitrate d’argent par analogie au modèle de Gibson-Credé pour la prophylaxie de la conjonctivite gonococcique du nouveau-né), avec des conséquences parfois désastreuses au niveau de la muqueuse urétrale antérieure ou postérieure.3,5
Les pratiques thérapeutiques du Dr Janet, ainsi que ses inventions instrumentales, ont été intégrées dans de nombreux ouvrages urologiques et vénéréologiques qu’il a publiés et qui ont, par la suite, fait le tour du monde ; raison pour laquelle il a été surnommé par ses contemporains urologues grecs « fondateur de la vénéréologie blennorrhagique du XXe siècle », domaine qui a été par ailleurs considéré par certains comme une sous-spécialité distincte : la blennorrhéologie ou blennorroïologie.3,13 L’un des plus prestigieux ouvrages d’urologie en Grèce à son époque le qualifie en 1938, de « démiurge de la blennorroïologie ».3
Un vénéréologue habile et charismatique
Le succès du traitement abortif et des grands lavages s’est à l’époque vite répandu au-delà de la France. Dès 1911, on trouve une publicité à la une d’un journal quotidien athénien (Nouveau Héraut) au sujet de l’offre de soins aux malades atteints de blennorragie par la méthode à la Janet (sic) par le Dr Gérasime S. Skiadàs (1874 - vers 1945), professeur agrégé en dermatologie et syphiligraphie à la faculté de médecine de l’université d’Athènes et chef du service de maladies vénériennes de l’hôpital municipal Elpis (Espoir) d’Athènes. La méthode se présente comme un des rares moyens thérapeutiques capables d’éradiquer rapidement la blennorragie aiguë et/ou chronique dans le cadre d’un hôpital de jour. Selon la publicité, le système à la Janet pouvait être employé tant à l’hôpital qu’au sein du cabinet privé du Dr Skiadàs en ambulatoire, ce qui permettait d’économiser du temps tout en évitant une longue hospitalisation jugée superflue.16
Malgré les bons résultats de son approche thérapeutique – qui lui ont apporté une réputation considérable –, Janet, modeste et réaliste par nature, était bien conscient de la encore trop grande lenteur de sa méthode pour obtenir la guérison de la gonorrhée et était navré de son utilité médiocre chez les prostituées, du fait d’un risque élevé « d’attraper une seconde infection neissérienne (sic) avant que l’on eût guéri la première. »2 Préoccupé par ce défaut de soins, il avait même essayé d’établir des règles pour élaborer la création d’un service modèle de santé sexuelle dans les hôpitaux de Paris qu’il présenta à la Société française de prophylaxie sanitaire et morale.2 Il s’était par ailleurs investi dans la lutte antivénérienne, ayant assumé la rédaction d’un opuscule destiné au grand public sur la prophylaxie de la blennorragie intitulé La Blennorragie, ses dangers, son importance sociale, sous l’égide de la Ligue nationale contre le péril vénérien, dont il était membre du conseil d’administration.1 Soucieux des complications ultérieures que les infections gonococciques des voies urinaires basses et génitales pourraient engendrer chez l’homme du point de vue de la reproduction, l’urologue renommé essayait de sensibiliser tant les médecins que les patients à la nécessité de réaliser systématiquement un bilan spermiologique au décours d’une prostatite ou orchi-épididymite gonococcique.17 À ce titre, il critiquait ardemment le néfaste dogme d’autrefois du « laisser couler ».3 En fait, il aurait jadis été considéré comme criminel de chercher à traiter localement une blennorragie, avant de l’avoir laissée couler pendant trois semaines, durant lesquelles, pourtant, de graves complications se produisaient inéluctablement.3
Face aux formes discrètes, insidieuses et chroniques de la gonococcie féminine, il déclarait d’une manière aphoristique que « nous devrions constamment rappeler aux chirurgiens que pour guérir une femme de la gonorrhée, il ne suffit pas d’enlever chirurgicalement la moitié des organes, mais qu’il faut aussi stériliser par des lavages antiseptiques au siphon l’autre moitié ».18
Parmi ses différentes innovations thérapeutiques s’ajoutent aussi celles à visée préventive. Janet a présenté au congrès de la Société française d’urologie de 1932 un appareil pour prophylaxie contre la gonorrhée en post-exposition, constitué d’un petit bâton urétral à base de beurre de cacao et d’Argyrol 5 %, que la personne devait insérer dans le méat de l’urètre dans les premières heures suivant le rapport à risque.19 Dans le même contexte, il préconisait un protocole de lavage mercuriel post-coïtal immédiat avec une solution désinfectante d’oxycyanure de mercure à 0,5 ‰, appelé gargarisme du méat.3,19 Ce médicament se substituait d’une façon plus adéquate au sublimé classique (chlorure mercurique) à 0,33 ‰- 1 ‰.3,4
Un urologue visionnaire
Jules Janet est à l’origine de la méthode anti-blennorragique à base de larges lavages urétraux et vésicaux par les solutions faibles de permanganate de potassium à l’aide de sa canule spéciale, une pratique diffusée dans le monde entier et dénommée système à la Janet. On lui doit aussi le traitement abortif de la gonorrhée, initié en 1892, consistant en des injections d’argent colloïdal, en l’occurrence de l’argyrol à 20 % à visée anti-infectieuse, médicament promettant une guérison dans la moitié des cas lorsqu’il était appliqué dans les douze premières heures suivant le premier signe d’écoulement méatique purulent.1,5
Comme l’un de ses confrères – signant avec le paraphe Dr F. C. – le décrit de son vivant en octobre 1913, alors qu’il avait 52 ans, dans le journal humoristique médical Le Rictus, « Janet est l’homme du permanganate, l’homme des lavages et l’homme de la canule », sa biographie pourrait se résumer en ces trois mots (fig. 5).2 Le sens sarcastique de cette description culmine avec un texte ingénieux en guise de « courte notice nécrologique par anticipation », avec la proposition (d’après son biographe) d’une plaque qui pourrait être posée, sur la façade de son cabinet de la rue Tronchet à Paris, indiquant : « Ici travaillait le premier laveur de Paris. »2
La notoriété du Dr Janet et ses compétences en urologie, et plus particulièrement dans la prise en charge de la blennorragie, ont contribué à la création d’un poème populaire contemporain, au contenu satyrique, paru dans l’Anthologie hospitalière et latinesque en 1913 :
« Vous m’avez fait venir, un jour, de Baudelocque**,
Pour montrer mon canal, palais de gonocoque,
Et je vous ai béni, me disant, en effet,
Qu’on ne peut être mieux soigné que chez Janet. »20
Son esprit sagace et sa pensée épistémologique et progressiste lui ont permis de prévoir, dès l’année 1938, que l’antibiothérapie, qui faisait déjà ses premiers pas à cette époque sous la forme des composants sulfamidés, ne tarderait pas à détrôner sa méthode, au profit de l’humanité. Voici ce que le grand urologue écrivait, d’une manière avisée et touchante à la fois, le 21 avril 1938, dans la préface de l’ouvrage grec d’urologie prémentionné : « Ma méthode de lavages antérieurs ou totaux avec des solutions appropriées de permanganate de potasse n’a été jusqu’à ces derniers temps supplantée par aucune autre thérapeutique. Mais, tout récemment, sont nées deux nouvelles méthodes de grand avenir, la pyrétothérapie et la chimiothérapie par les dérivés sulfo-conjugués. Ces méthodes, quand elles seront bien au point, se substitueront certainement aux lavages qui, ce jour-là, céderont la place au vainqueur et se retireront de la lutte avec, je l’espère, les honneurs de la guerre. »3
2. Le Rictus. Journal humoristique mensuel (Ad usum medicorum). Octobre 1913;9(10):5-6.
3. Marselos IV. La blennorragie depuis les années préhistoriques et jusqu’à nos jours ; vieilles et nouvelles approches thérapeutiques [en grec]. Préface par Jules Janet. Athènes : A. Skordidès. 1938.
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5. Janet J. Diagnostic et traitement de la blennorragie chez l’homme et chez la femme. Paris : Masson et Cie. 1929.
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