Plus de 20 % des femmes ayant un épisode de mycose vulvovaginale feront des récidives. Mais la prise en charge de ces dernières n’est pas consensuelle. Il faut également savoir distinguer une récidive d’une véritable résistance pour éviter une escalade thérapeutique inutile… Quelle conduite à tenir en MG ? Quelles options pour les traiter, quels nouveaux traitements à l’horizon ? Le point avec le Dr Micheline Moyal-Barracco.

Environ 40 % des femmes ont au moins un épisode de mycose vulvovaginale au cours de leur vie (diagnostic confirmé ; le chiffre de 75 % souvent relayé relevant de l’autodiagnostic). Deuxième cause la plus fréquente de vulvovaginites (17 à 39 %) derrière les causes bactériennes (22 à 50 %), ces mycoses sont dans la quasi-totalité des cas dues à Candida albicans (90 %). Les récidives concernent près de 23 % des patientes ayant eu un premier épisode.

Classer la candidose

Symptômes et diagnostics différentiels

Quand prélever ?

Des facteurs favorisants ?

Traitement des récidives

Ponctuel ou continu ?

Résistance ou récidive ?

De nouveaux traitements à l’horizon ?

Encadre

Candidoses vulvo-vaginales : diagnostics différentiels

D’après
Moyal-Barracco M, service de dermatologie, hôpital Foch, Suresnes. Mycoses vulvovaginales récidivantes. JNMG 13 octobre 2023.