Ces macules sont volontiers constatées chez les moins de 30 ans (1 % en population générale). Elles doivent faire rechercher un vitiligo, parfois associé. Elles sont liées à une réponse immune du patient contre ses propres cellules mélaniques. Les lésions multiples – ce qui n’est pas le cas le plus fréquent – sont situées le plus souvent sur le torse, notamment dans le dos, mais elles peuvent apparaître sur pratiquement tout le corps (à l’exception de la paume des mains, de la plante des pieds, des ongles et des muqueuses). La lumière de Wood accentue le halo.
On en décrit 3 stades (Jacques n’a que des lésions de niveau 1 et 2) :
1. halo blanchâtre autour d’un nævus ;
2. disparition progressive du nævus (plusieurs mois ou années) ;
3. repigmentation progressive du halo.
Toute lésion très atypique doit cependant faire l’objet d’un contrôle biopsique. Car un halo peut être observé autour de différents nævus (bleu, Spitz, nævus nævocellulaire congénital, verrue plane) mais aussi de mélanomes primitifs, métastases, neurofibromes ou histiocytofibromes. Histologiquement, ils sont jonctionnels (le plus souvent) et le siège d’une infiltration importante lymphocytaire et histiocytaire.
PouR en savoir plus
– Meunier L. Nævus : quand s’inquiéter ? Rev Prat Med Gen 2011;25:104-5.

– Quereux G. Nævus, quels patients surveiller ? Rev Prat Med Gen 2014;28:454-6.

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