En raison des effets indésirables à long terme de ces médicaments (troubles cognitifs, tératogénicité, effet inducteur enzymatique…), le sevrage peut se discuter lorsque l’épilepsie n’est spontanément plus « active » depuis plusieurs années. Toutefois, le risque de récidive est élevé, estimé entre 12 et 66 %. Quand proposer le sevrage, chez quels patients ? Avec quelles modalités ? 

 

Figure. Paliers de décroissance des médicaments antiépileptiques. Le sevrage progressif se fait, à titre indicatif, par paliers de 15 jours (sauf pour le phénobarbital : 30 jours) avec une décroissance de dose qui dépend de la molécule (par exemple : diminution de 250 à 500 mg tous les 15 jours pour le lévétiracétam jusqu’à l’arrêt).
* Diminution du clonazépam sous forme de comprimés de 0,5 mg tous les 15 jours, ou de façon encore plus progressive lorsqu’il est prescrit en solution buvable (par exemple 0,1 mg [= 1 goutte] tous les 7 jours).

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