Alain, 51 ans, consulte pour des lésions pustuleuses et croûteuses apparues au décours d’un herpès orofacial qui faisait suite à un exercice sportif en pleine chaleur (figure ).
Le patient reconnaît être de tempérament anxieux et révèle manipuler régulièrement ses lèvres sans mesures d’hygiène préalables.
Le patient reconnaît être de tempérament anxieux et révèle manipuler régulièrement ses lèvres sans mesures d’hygiène préalables.
L’herpès orofacial est fréquent, le plus souvent dû au virus Herpès simplex de type 1.
En France, la séroprévalence chez les adultes est de 70 % et, dans plus de deux tiers des cas, la primo-infection demeure asymptomatique.
Sur le plan clinique, les récurrences labiales surviennent généralement au niveau de la jonction cutanéo-muqueuse des lèvres. Avant toute apparition de lésion, le patient décrit une sensation de brûlure ou de picotements soutenue au niveau des lèvres. Des placards érythémateux surmontés de vésicules apparaissent ensuite, regroupés en bouquets. La douleur peut inciter le patient à manipuler les lésions avec des mains parfois souillées, causant une impétiginisation. Apparaissent alors des formations croûteuses mélicériques (figure, flèche rouge ) et pustuleuses suintantes (figure, flèche verte ), éléments cutanés secondaires à la présence de Staphylococcus aureus.
La prise en charge repose d’abord sur un nettoyage à l’eau et au savon. La lésion étant très localisée, un traitement par antibiothérapie locale est indiqué : mupirocine 2 ou 3 fois par jour durant cinq jours. Enfin, il est possible de proposer un traitement préventif des récurrences si l’herpès labial n’est pas induit par le soleil, si les épisodes sont fréquents (plus de 6 par an) ou avec un retentissement socio-professionnel : aciclovir (400 mg, 2 fois/j) à réévaluer tous les six à douze mois.
En France, la séroprévalence chez les adultes est de 70 % et, dans plus de deux tiers des cas, la primo-infection demeure asymptomatique.
Sur le plan clinique, les récurrences labiales surviennent généralement au niveau de la jonction cutanéo-muqueuse des lèvres. Avant toute apparition de lésion, le patient décrit une sensation de brûlure ou de picotements soutenue au niveau des lèvres. Des placards érythémateux surmontés de vésicules apparaissent ensuite, regroupés en bouquets. La douleur peut inciter le patient à manipuler les lésions avec des mains parfois souillées, causant une impétiginisation. Apparaissent alors des formations croûteuses mélicériques (
La prise en charge repose d’abord sur un nettoyage à l’eau et au savon. La lésion étant très localisée, un traitement par antibiothérapie locale est indiqué : mupirocine 2 ou 3 fois par jour durant cinq jours. Enfin, il est possible de proposer un traitement préventif des récurrences si l’herpès labial n’est pas induit par le soleil, si les épisodes sont fréquents (plus de 6 par an) ou avec un retentissement socio-professionnel : aciclovir (400 mg, 2 fois/j) à réévaluer tous les six à douze mois.
Pour en savoir plus
Courjon J, Demonchy E, Roger PM. Infections à herpès virus du sujet immunocompétent. Rev Prat 2017;67:e177-e188.
Haute Autorité de santé. Conférence de consensus. Prise en charge de l’herpès cutanéo- muqueux chez le sujet immunocompétent. Mis à jour en 2006.
Haute Autorité de santé. Conférence de consensus. Prise en charge de l’herpès cutanéo- muqueux chez le sujet immunocompétent. Mis à jour en 2006.
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