Éric, 47 ans, déménageur, consulte pour des ongles très fragiles, qui se décollent au niveau des extrémités.
Observation
Éric a un psoriasis connu de longue date. Au cours de cette maladie, l’atteinte unguéale, qui précède parfois les lésions cutanées, est fréquente : elle touche 50 % des patients et jusqu’à 90 % de ceux ayant une arthrite psoriasique. Elle se caractérise par :
– une onycholyse, notamment distale, avec un signe de la tache d’huile ;
– une hyperkératose sous-unguéale épaisse ;
– des dépressions ponctuées (ongles en « dé à coudre ») témoignant d’une atteinte matricielle ;
– une trachyonychie : rugosité secondaire à une perte de la transparence de l’ongle.
La prise en charge repose sur les traitements locaux (corticoïdes topiques, dérivés de la vitamine D ou association des deux, tacrolimus...) en moyenne pendant 3 mois, après un découpage régulier des tablettes. Les manifestations sévères multidactyliques font envisager une thérapie systémique (méthotrexate, rétinoïdes, ciclosporine) ou une biothérapie (anti-TNF ; anti-IL 12-23 : ustékinumab ; anti-IL 17 : sécukinumab, ixékizumab).
– une onycholyse, notamment distale, avec un signe de la tache d’huile ;
– une hyperkératose sous-unguéale épaisse ;
– des dépressions ponctuées (ongles en « dé à coudre ») témoignant d’une atteinte matricielle ;
– une trachyonychie : rugosité secondaire à une perte de la transparence de l’ongle.
La prise en charge repose sur les traitements locaux (corticoïdes topiques, dérivés de la vitamine D ou association des deux, tacrolimus...) en moyenne pendant 3 mois, après un découpage régulier des tablettes. Les manifestations sévères multidactyliques font envisager une thérapie systémique (méthotrexate, rétinoïdes, ciclosporine) ou une biothérapie (anti-TNF ; anti-IL 12-23 : ustékinumab ; anti-IL 17 : sécukinumab, ixékizumab).
Pour en savoir plus
Zaara I. Pathologie unguéale. Rev Prat Med Gen 2019;33:103-8.
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