Ludovic, 47 ans, consulte pour des lésions maculo- papuleuses érythémateuses apparues il y a quelques mois au niveau du dos, aggravées par l’exposition au soleil. Une biopsie est réalisée.
C’est une pathologie rare du sujet jeune (30 à 50 ans) liée à une accumulation de lymphocytes T au niveau du derme.
Les lésions sont des papules discoïdes dont la taille varie entre 2 mm et 1 cm, qui confluent parfois en plaques. Elles sont multiples dans 85 % des cas et généralement asymptomatiques.
Non prurigineuses, elles sont principalement localisées sur le dos, le visage, le cou, les épaules, les bras et les mains. L’exposition au soleil peut favoriser leur apparition ou des exacerbations.
L’évolution est variable : des rémissions, poussées ou résolutions spontanées peuvent survenir (pas de cicatrices résiduelles).
Le diagnostic repose sur une biopsie cutanée révélant une infiltration nodulaire périvasculaire dans le derme sous un épiderme normal ou légèrement modifié (nécrose kératinocytaire basale).
Le pronostic est favorable, aucune atteinte systémique n’ayant été rapportée à ce jour. L’abstention thérapeutique est donc envisageable. Les antipaludéens de synthèse (en première intention) ou la thalidomide (strictement contre-indiquée en cas de grossesse et chez les femmes en âge de procréer sans contraception) peuvent être proposés.
Les lésions sont des papules discoïdes dont la taille varie entre 2 mm et 1 cm, qui confluent parfois en plaques. Elles sont multiples dans 85 % des cas et généralement asymptomatiques.
Non prurigineuses, elles sont principalement localisées sur le dos, le visage, le cou, les épaules, les bras et les mains. L’exposition au soleil peut favoriser leur apparition ou des exacerbations.
L’évolution est variable : des rémissions, poussées ou résolutions spontanées peuvent survenir (pas de cicatrices résiduelles).
Le diagnostic repose sur une biopsie cutanée révélant une infiltration nodulaire périvasculaire dans le derme sous un épiderme normal ou légèrement modifié (nécrose kératinocytaire basale).
Le pronostic est favorable, aucune atteinte systémique n’ayant été rapportée à ce jour. L’abstention thérapeutique est donc envisageable. Les antipaludéens de synthèse (en première intention) ou la thalidomide (strictement contre-indiquée en cas de grossesse et chez les femmes en âge de procréer sans contraception) peuvent être proposés.
PouR en savoir plus
– Saurat JH, Lipsker D, Thomas L, Borradori L, Lachapelle JM. Dermatologie et infections sexuellement transmissibles. Paris: Elsevier-Masson; 2017.
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