Désiré, 28 ans, Antillais, consulte pour une lésion unguéale qu’il a depuis plus de 1 an.
L’examen montre, au niveau d’une des faces latérales de la tablette, une pigmentation plus marquée (mélanonychie), un décollement et un épaississement (pachyonychie). Le patient décrit également des épisodes d’inflammation tout autour de la matrice (périonyxis)
L’examen montre, au niveau d’une des faces latérales de la tablette, une pigmentation plus marquée (mélanonychie), un décollement et un épaississement (pachyonychie). Le patient décrit également des épisodes d’inflammation tout autour de la matrice (périonyxis)
Certaines moisissures provoquent des pathologies unguéales simulant une atteinte à dermatophytes : Fusarium, Aspergillus, Scopulariopsis, Acremonium, Scytalidium (dimidiatum ou hyalinum). Ces derniers sont des phytopathogènes retrouvés en zone tropicale ou subtropicale. Ils contaminent le sujet qui marche pieds nus.
Ils sont responsables d’une onychopathie volontiers étendue et pigmentée, touchant les ongles des orteils, accompagnée parfois d’une atteinte des mains (hyperkératose farineuse des plis de flexion interphalangiens et palmaires) et plantaire (intertrigos interorteils fissuraires).
Un prélèvement biologique, suivi d’un examen direct des hyphes (parties du champignon) et mise en culture, est indispensable pour poser le diagnostic. Les thérapeutiques conventionnelles se révèlent le plus souvent inefficaces.
La prise en charge repose sur l’avulsion unguéale chimique ou chirurgicale.
La meilleure prophylaxie est le port de chaussures lors de séjours en zone d’endémie.
Ils sont responsables d’une onychopathie volontiers étendue et pigmentée, touchant les ongles des orteils, accompagnée parfois d’une atteinte des mains (hyperkératose farineuse des plis de flexion interphalangiens et palmaires) et plantaire (intertrigos interorteils fissuraires).
Un prélèvement biologique, suivi d’un examen direct des hyphes (parties du champignon) et mise en culture, est indispensable pour poser le diagnostic. Les thérapeutiques conventionnelles se révèlent le plus souvent inefficaces.
La prise en charge repose sur l’avulsion unguéale chimique ou chirurgicale.
La meilleure prophylaxie est le port de chaussures lors de séjours en zone d’endémie.
PouR en savoir plus
– Mahé A. Dermatoses sur peau noire. Paris: Doin; 2000.
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